Les démêlés judiciaires de la présidente de la Cour constitutionnelle sont bien loin d’être terminés. Visée par une plainte déposée en son encontre le 30 juin dernier pour escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux, le Parquet National Financier de Paris vient de confirmer l’ouverture d’une enquête préliminaire sur ces faits.
En effet, selon le communiqué émanant du Collectif Gabon Démocratie et du Collectif des associations de la Diaspora le dépôt de leur plainte contre Marie-Madeleine Mborantsuo vient d’aboutir à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet.
Il lui est reproché d’une part d’occuper illégalement son poste depuis plusieurs années, les plaignants arguant qu’elle n’aurait jamais dû être présidente de la Cour constitutionnelle car ayant falsifié ses diplômes et d’autre part de détournements subséquents de fonds publics.
Un nouveau coup dur donc pour la magistrate qui est déjà dans le collimateur de la justice française. Suite à des mouvements de fonds suspects, le parquet financier avait ouvert une enquête préliminaire pour recel de détournements, soustraction ou destruction de fonds publics et blanchiment en bande organisée.