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Primes de l’IUSO : Le personnel revendique le payement…
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  Gaboneco
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Le personnel de l’institut universitaire des sciences de l’organisation Sophie Ntoutoume Emane (IUSO-SNE) observe depuis quelques jours, un mouvement d’humeur pour revendiquer le reversement des cotisations sociales des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le payement des primes, non perçues depuis plusieurs mois.

Bien qu’une banderole affichée à la devanture de l’entrée principale de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) indique que rien ne va dans cet établissement d’enseignement supérieur, le silence apparent règne. Un calme apparent ! Car les agents de l’IUSO observent belle et bien un mouvement d’humeur depuis quelques jours. Les cotisations sociales n’ont pas été reversées à la CNSS, tout comme les primes de technicité, d’arbre de noël et de rentrée scolaire n’ont pas été payées comme par le passé. D’où le courroux du personnel.

« Le collectif des agents de l’IUSO a initié un mouvement de grève pour revendiquer les arriérés de cotisations à la CNSS qui ne sont pas exécutées par l’administration depuis pratiquement trois ans », confirme le représentant des agents grévistes. Selon lui, cette situation est préjudiciable pour les agents qui ne peuvent pas bénéficier de leurs allocations familiales et autres avantages octroyés par la CNSS. De même, explique le représentant du collectif des agents grévistes, « les salaires des agents arrivent toujours en retard, contrairement aux autres grandes écoles où le personnel est payé à temps ».

Un retard de paiement enregistré aussi bien dans la ligne budgétaire du personnel de la main d’œuvre non permanente que dans celle des crédits délégués. « Cela signifie que nous sommes négligés », déduit le représente du collectif. Ce mouvement d’humeur à en croire le porte-parole du collectif été n’a rien d’abusif. « Nous avons certes adressé une correspondance au ministère de tutelle, mais nous avons avant, essayé de suivre la démarche administrative en commençant par notre administration immédiate qui est sur place, c’est-à-dire, la direction de l’IUSO. Malheureusement, nous n’avons pas eu de réponse satisfaisante », explique le porte-parole.

A l’IUSO, impossible de rentrer en contact avec la direction dont les membres étaient absents de l’établissement, lors de notre passage sur les lieux. Qu’à cela ne tienne, le collectif dit observer un service minimum jusqu’à douze heures. Lequel collectif dit mettre fin à son mouvement une fois leurs revendications seront entièrement satisfaites. Affaire à suivre…

Michaël Moukouangui Moukala
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