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Dégradation de la RN1 : Le cri d’alarme de Dieudonné Minlama
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  Gaboneco
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, président du Collectif des organisations de la société civile pour le développement et la lutte contre la pauvreté
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Au moment où le Gabon, comme bon nombre des pays d’Afrique centrale, vient d’ouvrir ses frontières à la communauté sous-régionale, le Président du mouvement Ensemble pour la République, Dieudonné Minlama, déplore l’état de dégradation de la nationale 1 et appelle urgemment à sa réfection. Objectif : répondre aux exigences de fluidité du trafic entre le Gabon et le reste des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale, Cémac.

Quelle image renvoie-t-on aux ressortissants des pays voisins, et ce, peu de temps après que le Gabon a décidé de rendre effective la libre circulation des personnes et des biens ? Jusqu’à quand les autorités vont-elles restées insensibles à l’état de dégradation avancée de la principale voie de communication, (route nationale) menant à l’intérieur du pays économique du pays ? Voila les interrogations qui ressortent de la récente déclaration de l’ancien candidat à l’élection présidentielle et par ailleurs Président fondateur du parti Ensemble pour la République, Dieudonné Minlama à son siège sis à l’ancienne Sobraga.

Pour ce dernier, il est temps que les autorités gabonaises prennent à bars le corps les travaux de réfection de la nationale 1, en piteux depuis belle lurette, du fait entre autre du manque d’entretien. « Au moment où notre pays vient d’accorder la libre circulation des personnes aux ressortissants de la CEMAC, il me parait inadmissible que notre principale voie de communication soit dans cet état », déplore le candidat à la dernière élection présidentielle.

En faire une priorité
La route nationale 1 (RN1) qui relie la capitale, Libreville, au reste du pays, devait en principe être rénovée en 2015 sur un tronçon de 70 km. Une promesse faite en 2013 lors du démarrage des travaux de rénovation de cette route entre Libreville et Ntoum et Kango-Bifoun. Quelques quatre ans après on ne peut pas vraiment dire que les objectifs de départ ont été atteints. Sur la nationale, bien que des travaux aient été effectués par endroit en 2013, certains tronçons demeurent difficiles d’accès. Ces travaux devraient normalement favoriser et améliorer le transport et la connectivité entre Libreville et les villes de l’intérieur du pays. Ce qui n’est pas le cas !

C’est avec peine que certains routiers, passagers avec, bravent les dangers de cette route dont l’actuelle configuration est loin des standards requis. Cela, sous le regard indifférent des autorités de la République. Pour Dieudonné Minlama, il est temps aujourd’hui de songer à l’avenir de cette voie dont le trafic participe à l’essor économique du pays. « Je profite de cette tribune, pour demander au Président de la République de classer la réfection de cet axe routier comme la priorité des priorités et d’en faire une question d’honneur et de souveraineté ».

Michaël Moukouangui Moukala
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