N’ayant trouvé aucun compromis avec la tutelle après huit jours de grève d’avertissement, la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) a déclenché une grève générale illimitée, le 25 novembre à Libreville.
A l’issue de son assemblée générale tenue le 25 novembre à Libreville, la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) est entrée en grève générale illimitée. La fédération syndicale a affirmé être arrivée au terme du délai accordé à la tutelle pour l’entame des négociations. Le 16 novembre dernier, en effet, la Fesyrefaa avait lancé une grève d’avertissement de huit jours.
Arrivée donc au terme du délai accordé à la tutelle, la Fesyrefaa n’a été reçue par aucune autorité. Plus grave, les agents grévistes estiment avoir été occultés par le ministre en Charge de l’Economie, Régis Immongault et celui du Budget Joel Otandault. Face à cette attitude de mépris, la Fesyrefaa a donc lancé une grève générale illimitée.
Pourtant, trois jours avant son assemblée générale, le 22 novembre à Libreville, la fédération syndicale avait eu une séance de travail avec le secrétaire général du ministère Budget, en lieu et place du ministre empêché. Des échanges qui n’ont visiblement pas porté de fruits.
Pour démontrer leur détermination à tout paralyser, les agents de la Fesyrefaa ont barricadé le 27 novembre l’entrée du port d’Owendo. Selon le président de la Fesyrefaa, Yves Boulingui, cette action musclée vise à «interpeller le président de la République pour qu’il puisse mandater d’autres médiateurs pour régler la crise qu’il y a dans les régies financières».
Les agents des régies financières réclament entre autres, le paiement de 4 mois d’arriérés de primes de rendement et la mise en place du mécanisme traditionnel de calcul de cette prime. Mais aussi, l’amélioration des conditions de travail.