Le ministre de la Promotion des investissements, Madeleine Berre, a présidé le 24 novembre une séance de travail avec plusieurs directeurs généraux, notamment ceux de la CNSS, de la CNAMGS, du Travail, des Impôts, du Commerce, des PME, de l’Economie numérique et de la Documentation. Objectif : définir une stratégie de migration du secteur informel vers le formel.
L’accroissement de la taille du secteur informel au Gabon pose le problème de la capacité de l’Etat à disposer des recettes fiscales nécessaires pour répondre aux énormes défis de développement, mais également celui de parvenir à améliorer les conditions de travail de ces acteurs privés animant ce secteur.
C’est pour répondre de manière efficace à ces différentes questions que le ministre de la Promotion des investissements, Madeleine Berre, a présidé le 24 novembre une séance de travail avec plusieurs directeurs généraux, notamment ceux de la CNSS, de la CNAMGS, du Travail, des Impôts, du Commerce, des PME, de l’Economie numérique et de la documentation.
L’objectif de cette séance de travail était de mettre en place une équipe conjointe qui réfléchira sur un plan de travail relatif à la formalisation du secteur informel, lequel sera soumis au Premier ministre.
Selon Madeleine Berre, ce projet de passage de l’informel au formel vise à offrir aux acteurs intervenant dans ce segment, les facilités d’entreprendre en toute légalité et de migrer vers la «vrai économie». Il s’agit entre autres de la formalisation de leurs entreprises, grâce à la simplification de la déclaration et l’accès au régime fiscal (ISL), en fonction du chiffre d’affaires et de la taille de leurs entreprises.
Pour Madeleine Berre, «cela participe de l’amélioration du climat des affaires. Il permettra d’augmenter la captation des revenus, accompagner les commerçants et améliorer les opérations de contrôle. Pour cela, nous proposons aux acteurs évoluant dans l’informel des mesures d’accompagnement car, le commerçant se trouve harcelé et estime qu’il n’a rien à gagner en devenant formel, il va juste payer les impôts».
La sortie de ces entrepreneurs de l’économie souterraine permettra non seulement l’amélioration de la collecte des impôts et des taxes pour l’Etat, mais leur assurera la possibilité d’une meilleure protection, à travers la garantie d’une couverture maladie, couverture de risques professionnels, etc.