PolitiqueLe PDG n’est pas un mauvais parti, mais il y a peut-être certains militants qui font sa mauvaise réputation (Eloi Nzondo, nouveau baron du parti au pouvoir)
Libreville – L’ancien vice-président démissionnaire du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), Eloi Nzondo qui a adhéré récemment au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a déclaré samedi lors de sa rentrée politique que son nouveau parti se portait bien, nonobstant la présence de quelques brebis galeuses, ternissant son image.
« Le PDG n’est pas un mauvais parti, mais il y a peut-être certains militants qui font sa mauvaise réputation», a déclaré M. Nzondo lors d’une cérémonie solennelle marquant sa rentrée politique sous la nouvelle bannière. La rentrée politique aux allures d’une campagne électorale a eu lieu dans la cours de l’école publique du quartier la Sorbonne, dans le 3ème arrondissement de Libreville, son fief politique.
Pour l’ancien ministre du travail, de la formation professionnelle et de la réinsertion des jeunes, l’attitude de certains « camarades», cadres du parti, frise le désordre et le sabotage de l’action politique du « distingué camarade président Ali Bongo Ondimba » sur le terrain.
« Il y a certains camarades qui marchent sur les militants sous prétexte que ce sont eux qui ont le pouvoir, mais le pouvoir appartient à la base», a-t-il fustigé, appelant ces derniers à justifier leur véritable positionnement pour éviter de plomber les efforts du numéro un gabonais, décidé à conduire le pays vers « l’émergence », d’ici la prochaine décennie.
Contrairement à certains de ses camarades, soupçonnés d’avoir un agenda caché, Eloi Nzondo a indiqué qu’il n’avait pas « d’autres intentions que de servir loyalement, fidèlement et avec honnêteté » le président de la république.
La rentrée politique d’Eloi Nzondo a connu la mobilisation de certains jeunes membres des partis de l’opposition gabonaise. Plusieurs militants de son ancien parti ont également démissionné en masse pour rallier le parti au pouvoir.