Annulée il y a une semaine suite au nombreux cas de fraudes observés, l’élection des responsables des structures dirigeantes du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la province du Haut-Ogooué, a finalement eu lieu ce samedi 25 novembre 2017. Pressentie depuis plusieurs jours come future membre du bureau politique, l’élection de Malika Bongo Ondimba n’aura été qu’une simple formalité.
En effet, les élections des membres du bureau politique, du comité centrale et du conseil national ont finalement eu lieu ce week-end après une annulation consécutive aux nombreuses fraudes constatées la semaine dernière. Au titre des circonscriptions dont les résultats étaient très attendus ceux du département de la Djouiri-Agnili faisaient presque l’objet de fantasme et autres supputation dans les réseaux sociaux. Pour cause, il était annoncé la candidature de la fille aînée d’Ali Bongo au poste de Membre du bureau politique dans cette localité.
Ainsi, comme l’opinion s’en doutait, c’est sans surprise que Malika Bongo Ondimba a été élu à ce poste pour le compte de ce département, confirmant ainsi l’emprise du parti au pouvoir dans cette partie du pays.
Une élection qui ne manque pas de susciter des critiques du fait que cette dernière avait été élue deuxième maire adjoint du deuxième arrondissement de la commune d’Akanda dans la province de l’Estuaire, Bongoville étant dès lors bien loin de sa circonscription électorale d’origine. Certains observateurs de la vie politique gabonaise y voient d’ailleurs une suite logique pour sa futur ascension au sein de l’exécutif, comme cela avait été le cas pour son père, le président Ali Bongo.
Il faut rappeler que Malika Bongo Ondimba a effectué des études en relations internationales en France, et a fait son lycée aux Etats-Unis. Elle a travaillé à l’Unesco avant d’intégrer la fonction publique du Gabon. Après cette expérience, elle a été affectée à l’ONU, à Genève, pendant un an avant de décider rentrer au bercail. Aujourd’hui elle est non seulement deuxième maire adjoint du deuxième arrondissement d’Akanda, mais elle milite aussi pour la cause sociale à travers ses associations «Défis de Femmes» et «Génération Plus».