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Women in leadership : Les femmes revendiquent la reconnaissance de leurs efforts...
Publié le lundi 27 novembre 2017  |  Gaboneco
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Les femmes pour la plupart africaines, revendiquent de plus en plus la reconnaissance de leurs efforts dans les entreprises. Dans le cadre de la plateforme, Women in leadership, en marge de la 3e édition de Corporate Awards, bon nombre d’entre elles ont tenu à faire prévaloir leur savoir-faire.
Féministes, elles le sont, femmes, elles le demeurent ! C’est pourquoi, elles revendiquent la reconnaissance de leur rôle dans la société : celui de femmes et de mères. Pour les femmes réunies le week-end écoulé au Radisson Blu dans le cadre de la plateforme de discussions, Women in leadership, il est urgent aujourd’hui de penser autrement la question de la position de la femme dans la société. Une revendication qui pose la sempiternelle question du genre « Il n’y a pas de plan qui est prévu pour nous les femmes, nous devons nous-mêmes nous lever pour l’arracher », explique Laëtitia Nguema Ovono, chargée du département Communication à Sunu assurances Gabon.

Pour les panélistes du thème « she boosts her », aucune stratégie, politique ou plan de carrière dédié à la femme existe dans les entreprises. « Il faut qu’on arrête de victimiser la femme », s’acharne Jeanne Esther Ngono, Directrice service à Airtel.
Et cette expérience qui peut paraitre typique au Gabon est aussi visible dans d’autres pays africain notamment au Cameroun voisin, où la femme doit plus que l’homme, prouver sa capacité à supporter un emploi, surtout à responsabilité. Le parcours de Lety Endely, promotrice de l’évènement Women in leadership est illustratif du combat des femmes. Pour arriver à sa position de Directrice régionale de Continental Reinsurance et fondé cet événement cette dernière reconnaît les choses n’ont pas été faciles.

Quid de l’émancipation de la femme ?
La question de l’émancipation de la femme qu’elle passe par le leadership féminin comme cela a été présenté le week-end écoulé au Radisson Blu ou par une affirmation personnelle est un vieux débat. Au XXe siècle, au moment de la première Guerre mondiale, la question avait déjà été soulevée. Si aujourd’hui, l’ONU et des femmes à travers le monde en viennent à poser le problème comme au premier jour, ce que les lignes n’ont presque pas bougées. Bon nombre de femmes ont encore l’impression d’être relayées au second plan.

En effet, les données pour le cas du leadership féminin en Afrique sont tristes. Au niveau continental, à peine 5% des femmes sont leaders. Selon des calculs diffusés par Lety Endely, promotrice de l’évènement Women in leadership, qui se réfère à des études scientifiques internationales, il faut environ 170 ans pour que l’égalité homme-femme soit une réalité totale. Si l’évolution de la question piétine, c’est peut-être avant tout à cause des femmes elles-mêmes. Très peu de femmes au niveau continental se battent pour sortir des sentiers battus, comme c’est le cas dans les pays développés. Pour la promotrice de la rencontre, cette question peut-être réglée par une synergie d’effort.

« En Afrique, aujourd’hui, beaucoup d’hommes sont des managers des femmes dans leurs lieux de travail. Il nous incombe donc, de créer des cadres de travail inclusifs où les hommes se sentiront à l’aise et encourageront les femmes à atteindre leur plein potentiel », reconnaît-elle. Pour Lety Endely, l’urgence d’ « unir les forces pour en faire une réalité dans un future proche » est désormais cruciale.

Problème de confiance en soi
La question du leadership est un tout et lorsqu’elle est pensée au féminin comporte en soi d’autres défis notamment pour les femmes. Confiance en soi, travail bien fait, capacité de cohésion sociale en entreprise maîtrise de soi, capacité de compilation de gestion travail-maison sont autant d’aptitudes que bon nombre de femmes, une fois en entreprise, ont à certains endroits, du mal à mettre en pratique. « Nous ne dévons pas être le maillon faible », explique Jeanne Esther Ngono de Airtel Gabon.

Pour Jeanne Esther Ngono et Laëtitia Nguema Owono bon nombre de femme une fois leader d’équipe ont du mal à penser l’action de l’équipe comme un tout et se lance dans une dictature managériale. « En étant manager, certains ont tendance à écraser les équipes. Bien au contraire, notre rôle est de donner de la visibilité aux personnes qu’on encadre », dénonce Laëtitia Nguema Owono. Voici là, une position qui cantonne le débat à la responsabilité de la femme dans le leadership.

Michaël Moukouangui Moukala
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