C’est avec le slogan « j’adhère », qu’Eloi Nzondo a levé le voile sur son adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG), le 25 novembre 2017, dans son fief électoral.
La rentrée politique du filleul de Jean boniface Asselé n’avait que pour seul but d’officialiser son adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG). Face à des milliers de sympathisants et de plusieurs cadres du PDG, en tête desquels le secrétaire général, Koumba Souvi, venu lui exprimer le soutien du parti, Eloi Nzondo a confirmé qu’il adhère au PDG. Une adhésion qui n’a pas pour objectif de jouer les troubles fête, mais de servir loyalement, fidèlement et avec honnêteté celui qui a su le hisser à des hautes et prestigieuses fonctions.
« J’adhère au PDG, pas pour faire de l’ombre à qui que ce soit. J’adhère au PDG, pas pour arracher la place à qui que ce soit. J’adhère au PDG, pas pour faire des coups bas à qui que ce soit. J’adhère au PDG pour un seul but : accompagner notre distingué camarade président, Ali Bongo Ondimba », a-t-il expliqué aux militants.
Pour Eloi Nzondo, il n’y a plus de temps à perdre, l’élection présidentielle est derrière nous, l’heure est à la reconstruction du pays. Et pour le construire, quoi de mieux que de se mettre à côté de celui qui en montre la voie. « Si on aime le camarade président, on doit s’aligner derrière lui », a-t-il soutenu. Avant d’affirmer que « nous n’avons pas à nous cacher, pour nous qui soutenons Ali Bongo Ondimba ».
Au regard de la duplicité de ceux qui continuent à bénéficier des avantages du régime, il entend répondre favorablement à cette attente d’Ali bongo Ondimba. Celle d’avoir à ses côtés des hommes sincères qui vendent son image. « Ali Bongo est incompris de beaucoup de personnes. Les gens ne comprennent pas quelle est sa vision pour le pays, il veut construire le pays », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, l’ancien ministre du Travail affirme que le PDG, qui va fêter 50 ans dans quelques mois, n’est pas une mauvaise formation politique. « Il y a peut-être certains mauvais militants dans le PDG, qui font la mauvaise réputation du PDG, il y a certains camarades qui ne savent pas se comporter avec les militants et militantes », lance-t-il. Son souhait est donc d’aider à renverser ces usages. « Le PDG est un parti qui doit revivre. Nous qui adhérons aujourd’hui au parti, nous allons vous apporter notre force de travail », a-t-il promis.
Notons qu’à l’entame de son propos, l’acteur politique a tenu à rendre un hommage à « une haute personnalité ». Son père, son formateur, et son mentor. « Ce serait ingrat de ne pas reconnaitre à ce monsieur ses valeurs. Je me suis bien séparé de mon père. J’ai eu sa bénédiction, et il était le premier à savoir que j’allais adhérer au PDG et il m’a prodigué de sages conseils », a-t-il révélé.