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Réformes fiscales : Régis Immongault rassure le FMI
Publié le samedi 25 novembre 2017  |  Gabon Review
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Régis IMMONGAULT TATANGANI, ministre de l’économie, de la prospective et de la programmation du développement durable.
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La mission du département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) a pris part à une séance de travail présidée par le ministre de l’Economie, le 24 novembre à Libreville. Il s’agissait de faire le point du suivi des recommandations formulées par la même mission, trois mois plus tôt, en vue d’aider l’administration à formuler des actions prioritaires de mobilisation des recettes fiscales.

Une délégation du département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Libreville, du 15 au 28 novembre. La mission conduite par René Ossa a pris part à une séance de travail avec le ministre de l’Economie, le 24 novembre à Libreville, sur la stratégie de mobilisation des ressources internes du Gabon.

Dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le Gabon avait sollicité l’assistance du FMI pour aider l’administration à formuler des actions prioritaires de mobilisation des recettes fiscales. Le département des finances publiques du FMI avait effectué une première mission à Libreville en août dernier, à l’issue de laquelle un rapport d’assistance technique avait été transmis au gouvernement.

La mission avait notamment formulé des recommandations sur trois composantes : la mobilisation des recettes intérieures (douanières et fiscales) ; l’optimisation des recettes intérieures (maitrise et contrôle des exonérations et lutte contre l’évasion fiscales) ; les réformes prioritaires et la création d’un Office gabonais des recettes (OGR).

Trois mois après la formulation de ces recommandations, FMI et gouvernement gabonais ont donc fait le point sur la mise en œuvre de ces composantes. «Il s’agit de voir le calendrier de déploiement de l’OGR, en sachant que cette création nécessite des prérequis», a confié le ministre de l’Economie. «En effet, tout cela se déroule dans le cadre des réformes indispensables à la modernisation de ces services. Il y a une feuille de route qui sera soumise au gouvernement. Par ailleurs, il est clair que toute réforme à un coût et il faudra nécessairement avoir les fonds nécessaires pour la mise en œuvre de cette réforme», a expliqué Régis Immongault.

A mi-parcours de son séjour au Gabon, la mission du FMI a préalablement eu des séances de travail avec la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générales des douanes et droits indirects (DGDDI) et le comité de pilotage du projet OGR. Au terme de ces échanges, la mission a noté des «avancées mais aussi de nombreux défis qui restent à relever».

Ceux-ci sont notamment relatifs projet OGR pour lequel la mission recommande au gouvernement toute la mesure de la réforme. Y compris son coût, et de l’intégrer dans une stratégie globale de modernisation. Processus démarré en 2015, l’OGR vise à doter le pays d’une administration fiscale performante, dans la perspective d’une mobilisation optimale des ressources de l’Etat et, partant, du renforcement de la soutenabilité des finances publiques. Le projet recommande notamment la fusion de la DGDDI et la DGI.
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