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Commerce des êtres humains en Lybie : le Gabon condamne et soutient la position de l’UA
Publié le vendredi 24 novembre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Ike
© Autre presse par DR
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, conseiller spécial, porte-parole du président de la République
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Le porte-parole de la présidence de la République, Ike Aila Ngouoni Oyouomi a, au cours d’une conférence de presse animée jeudi à Libreville, déclaré que le Gabon Condamne cet acte inhumain et que le président Ali Bongo Ondimba soutient la position du président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé qui a demandé l’engagement des poursuites judiciaires contre les auteurs du Commerce d’êtres humains en Lybie.

« Vu du Gabon en particulier, ces faits ne peuvent que déclencher, par-delà le dégoût, la plus ferme des condamnations. Ici et maintenant, ici sur le sol africain, ici au Gabon, pays du CICIBA, terre d’accueil des afro-descendants de longue mémoire bantu, disons cela : la mise en vente d’êtres humains doit être bannie à jamais de ce siècle », a-t-il affirmé tout en poursuivant que « le président Ali Bongo Ondimba soutient les déclarations faites par le président Alpha Condé qui, je cite a ‘’invité les autorités à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice, les personnes incriminées’’ ».

M. Ike Aila NgouoniOyouomi a justifié la position du Gabon axée sur le respect de l’humain.
« Chaque femme et chaque homme vivant sur le continent africain… Car les Africains, quelle que soit leur couleur de peau, sont des Hommes. Car il n’y a qu’une seule race, la race humaine. Car personne ne peut rester insensible à ces images abominables, celles du trafic des êtres humains en Libye », a-t-il dit.

L’orateur n’a pas manqué de revenir sur l’opération « Aigle de Douanes ». À ce jour, la valeur estimative des saisies est de 2.8 milliards de francs CFA, tout en réaffirmant la volonté de l’Etat gabonais à lutter contre le trafic de marchandises qui entrent au Gabon.

« Un premier bilan a été brossé par les Douanes gabonaises, quelques jours seulement après le lancement de l’opération, A ce jour, la valeur estimative des saisies est de 2.8 milliards. Il reviendra au Code des Douanes de déterminer le montant que l’Etat pourra récupérer, puisque ce montant dépend du type d’infraction. Chacun conviendra donc que l’Aigle n’est pas parti en chasse pour rien. L’Etat ne laissera pas faire les trafiquants. L’Etat les empêchera de dormir et de vendre leurs pacotilles. L’Etat assure la sécurité des Gabonais, il les protège, il les protège d’abord contre ceux qui les volent. Car commercer sans déclaration, c’est du vol. Vendre de faux produits, c’est de l’escroquerie. L’Etat au Gabon est un Etat fort. Le président Ali Bongo Ondimba y veille avec un soin particulier », a-t-il martelé.

Par ailleurs, il est revenu sur la descente du président de la République à Nkoltang à une trentaine de kilomètres de Libreville où la route nationale a subi une coupure à cause des fortes pluies tombées dans la nuit du 17 au 18 novembre dernier.

« Le chef de l’Etat s’est personnellement assuré que le nécessaire avait été fait pour remédier à la situation tant à court terme qu’à long terme afin que soit mises en place toutes les mesures structurelles qui s’imposent. Car Ali Bongo Ondimba, là encore, a été très clair en disant que pareille situation ne doit plus se reproduire à Nkoltang comme ailleurs au Gabon », a-t-il rappelé.

Le porte-parole de la première institution du pays a également abordé la participation du président de la République à la COP 23 tenue à Bonn en Allemagne où il était le porte-voix de toute l’Afrique.

« À l’occasion de cette COP 23, le président Ali Bongo Ondimba a inlassablement plaidé pour, comme il le dit, ‘’passer des accords aux actes’’, passer aux travaux pratiques », a-t-il rappelé.

SN/FSS
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