Le gouvernement et la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) ont ouvert, le 22 novembre à Libreville, un cycle de négociations sur la crise minant ces administrations.
Au dernier jour de sa grève d’avertissement lancée le 16 novembre, la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) a entamé les négociations avec le gouvernement, le 22 novembre à Libreville. Les responsables syndicaux ont notamment été reçus par le secrétaire général du ministère du Budget.
«Le ministère du Budget a ouvert aujourd’hui un cycle de négociations avec la Fesyrefaa parce que le gouvernement marque sa disponibilité à négocier. Les partenaires sociaux sont des agents publics, des fonctionnaires participant à la création d’une richesse inestimable : le service public», a commenté le secrétaire général du ministère du Budget.
Arthur Benga Ndjembe est par ailleurs revenu sur le bien-fondé de cette première journée de négociations. «Nous sortons d’une première rencontre officielle avec cette fédération pour dire que nous sommes Gabonais. C’est un acte de patriotisme de tous les Gabonais que d’accompagner le gouvernement dans des efforts surhumains, pour essayer de maintenir la santé des finances publiques. Tout en préservant le bien-être des Gabonais», a-t-il affirmé.
Au niveau de la Fesyrefaa, l’on s’est réjoui de cette entame de discussions avec le gouvernement. D’autant que le groupement syndical n’avait pas été associé aux négociations avec l’aile dite modérée des syndicats des régies financières, ayant notamment débouché sur une trêve sociale. La Fesyrefaa a cependant souhaité que cette aile ne prenne pas part à cette série de négociations.
«Le gouvernement a pris acte» de ce souhait, a souligné le secrétaire général du ministère du Budget. Et ce dernier d’assurer que des solutions pérennes seront trouvées à cette crise secouant les régies financières, et «mettant à mal les ambitions du Gabon en matière économique et sociale».