C’est le constat qui s’est dégagé à l’issue de l’élection des membres des instances du PDG dans ladite province, où la plupart des ''caciques'' ont été confirmés à leurs postes. Seul fait nouveau à signaler, l’entrée en grand nombre de jeunes cadres au Conseil national et au Comité central.
APRES la tenue du Conseil provincial du Parti démocratique gabonais (PDG), à Mouila, il y a plusieurs semaines, le secrétariat exécutif de cette formation politique a décidé d’organiser à nouveau l’élection des membres du Bureau politique, du Conseil national et du Comité central, samedi dernier. C’est pour des raisons liées au non-respect des orientations du parti, d’autant que le scrutin annulé dernièrement avait été organisé de manière unilatérale sur la base du ’’consensus’’.
Il faut simplement retenir que le scrutin a démarré tard à 15 heures dans l’après-midi pour plusieurs raisons : l’arrivée en retard dans les bureaux de vote des scrutateurs, du matériel, ainsi que la difficulté de rallier Mouila, liée à l’état de dégradation du réseau routier de l’arrière-province.
Dix-huit bureaux ont été installés, répartis dans cinq centres (les différentes écoles de la commune de Mouila). Les candidats déclarés dans l’un ou l’autre scrutin ont été identifiés par les électeurs à partir des bulletins ayant trois couleurs différentes sur lesquels étaient écrits les noms des candidats.