La ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, Edwige Betha Essoukou, était, hier, devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes de la nation du Sénat.
A l'ordre du jour de cette audition : la présentation de trois projets de lois autorisant l'État gabonais à contracter divers emprunts auprès d'un certain nombre d'organismes financiers. Le premier, d'un montant de 147 590 325 000 francs, auprès de l'Agence française de développement (AFD) ; le deuxième d'un montant de 55 617 280 000 francs, auprès de la Banque africaine de développement (BAD) ; et le troisième, d'un montant de 29 977 234 900 francs, auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird).
A en croire la membre du gouvernement, le premier emprunt, d'une période de remboursement de 20 ans, matérialisé par un accord-cadre dénommé Prêt de soutien budgétaire (PSB), devrait permettre d'appuyer le Plan de relance de l'économie (PRE) en contribuant à redresser la situation financière du pays et en rétablissant l'équilibre de la balance de paiements.
Le deuxième, d'une durée de remboursement de 15 ans, devrait servir au renforcement des capacités de l'employabilité des jeunes et à l'amélioration de la protection sociale, en contribuant à la réduction du chômage des jeunes et à l'amélioration des conditions de vie des populations.