Les organisateurs ont dévoilé les contours de la 12e édition de ce festival dédié aux films-documentaires.
La 12e édition des Escales documentaires de Libreville (EDL) s’ouvre lundi 20 novembre 2017 à l’Institut français du Gabon (IFG). Pendant une semaine, 24 films documentaires provenant de l’Afrique et du monde seront diffusés. Le public jeune pourra trouver son compte entre 14h30 à 17h tandis que les adultes seront accueillis à partir de 18h30.
« La projection est faite de sorte qu’elle soit accessible aux jeunes. Mais, si les adultes sont libres, ils peuvent les regarder. A partir de 18h30 ce sont des films que nous pensons être pour les adultes », a expliqué Henri Joseph Koumba, directeur de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS).
Cette année 24 films seront diffusés dont 16 en compétition. Une programmation qui obéit aux accords entre les EDL et ses partenaires. Des conventions avec d’autres festivals existent en effet. Chaque année, par exemple, deux films primés à La Rochelle sont présentés aux EDL. En contrepartie, le Gabon propose deux films documentaires à La Rochelle.
Il y a également le partenariat avec l’institut Goethe du Cameroun, qui propose cette année le film "Les sauteurs" du documentaliste allemand Moritz Sievert, "Girls dont’ fly" tourné au Ghaba, et "Quand Paul traversera la mer" mis en boite Cameroun.
Cette année aussi, il est prévu un focus sur les femmes qui ont fait des films documentaires primés lors des appels à projet. Dans cette catégorie, on par exemple le film de Samantha Biffot intitulé "l’Africain qui voulait voler" (Gabon/France), deux films de la gabonaise Nathalie Pontalier et celui de Pauline Mvélé, "Accroche-toi sur la vie des personnes vivant avec le VIH".
L’un des changements de cette année est la suppression du jeu concours Citoyen filmeur/Citoyen acteur qui était jusque-là le 4e prix.
Il reste donc trois prix en jeu pour 16 films en compétition. Le prix jeunesse décerné par ASINCO, qui prime un film qui selon le jury pourra satisfaire la jeunesse. Le deuxième est le prix spécial du jury octroyé par Canal+. Et le premier prix Charles Mensah est délivré par le ministère de la Communication.
Cette année l’on annonce aussi la séparation de l’édition à Libreville à celle de l’intérieur du pays « car le contexte ne le permet pas », a souligné Henri Joseph Koumba. Ainsi, les éditions de Moanda et de Port-Gentil se feront en mode « escales décalées ».
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