Le membre du Bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) pour le 5e arrondissement de Libreville, Simon Wilfried Ntoutoume Emane, a réuni, le samedi 12 avril 2014 à l’esplanade de la marie de cet arrondissement, les hiérarques de cette formation politique, les militants et sympathisants pour célébrer, en différé, le 46e anniversaire de ce parti, sous le signe de la fidélité et de l’engagement.
Comme on peut se l’imaginer en de pareils moments festifs, des hordes de militants et sympathisants sont sortis de tous les coins du 5e arrondissement de Libreville pour confluer vers la mairie de cette circonscription, où l’averse qui s’est abattue sur Libreville n’a pu raison de leur militantisme. Plus encore, fort de cette mobilisation, la cérémonie organisée par Simon Ntoutoume Emane, au demeurant ministre du Travail de l’Emploi et de la Formation professionnelle, s’est enrichie de la présence très remarquée d’un autre membre du Bureau politique, du 4e arrondissement de Libreville celui-là : Alexandre Barro Chambrier qui, à la tête d’une forte délégation, est venu témoigner son soutien à «ses camarades».
Une présence qui a arraché de nombreux applaudissement à la foule venue participer à la célébration en différé des 46 ans du parti crée en 1968 par feu le président Omar Bongo Ondimba, à Koula-Moutou.
Dans ce contexte, l’utile a nécessairement été lié à l’agréable. Des artistes traditionnels et modernes sont venus en grands nombre pour donner des couleurs à cette fête. Les humoristes Manitou et Kiri-Kara ont amusé les populations massées dans la cour de la mairie avant que les groupes de danse traditionnelle, et l’artiste Landry Efouta, ne les fassent danser.
Naturellement, les discours n’ont pas manqué. Jean-Jacques Ekomie, secrétaire d’arrondissement, qui a ouvert la série de speech, a simplement souhaité la bienvenue à toutes les délégations, tout en rappelant que cette célébration se plaçait sous le signe de la fidélité. Le député de la commune, Gisèle Akoghé, a ensuite disserté sur le rôle des femmes au sein de cette formation politique.
Elle a appelé les femmes à mieux s’intégrer en politique du moment où elles représentent 53% de la population gabonaise. Elle a relevé l’ancrage du parti dans cet arrondissement et a indiqué que 46 ans, c’est l’âge de la maturité. Et c’est en cela qu’elle a appelé à plus d’engagement, au respect des valeurs inhérentes au parti.
Avant la motion de soutien des jeunes du PDG de cet arrondissement adressé au président de la République, chef de file du PDG, lu par Elie Térence Moussavou Koumba, le membre du Bureau politique, représentant tous les cadres de cette formation politique dans cet arrondissement, Simon Ntoutoume Emane, a rappelé le cap fixé : «en créant le Parti démocratique gabonais (PDG) le 12 mars 1968 à Koula-Moutou dans l’Ogooué-Lolo, notre regretté président fondateur avait un objectif porteur et unitaire pour le développement de notre pays.
C’est dans ce sens qu’il a placé l’unité nationale au centre de son action», a-t-il énoncé avant d’ajouter qu’«aujourd’hui, plus qu’hier, la cohésion nationale est une réalité que, tous, nous avons en partage. Cet acquis majeur, je dirais même vital, pour notre nation, le Distingué camarade Ali Bongo Ondimba a su le raffermir en mobilisant et en mettant à contribution toutes les couches de notre société : les sages, les femmes, les cadres, les jeunes pour un développement harmonieux et durable de notre pays».
Selon le membre du bureau politique, les militants du 5e arrondissement et par ricochet, le militant de l’ère Ali Bongo, doivent être à l’avant-garde des défis que le président de la République relève au quotidien pour le Gabon.
Ils doivent être des militants debout, offensifs, créatifs et inventifs avec de nouvelles mentalités. Ils doivent être loyaux et fidèles aux côtes du «Distingué Camarade», prêts pour les échéances à venir, en l’occurrence 2016, date à laquelle pourrait se tenir la prochaine élection présidentielle.
Et Simon Wilfried Ntoutoume Emane de relever que «46 ans, c’est l’âge de maturité, l’âge de la responsabilité et l’âge de la sagesse» et pour le PDG, «c’est aussi l’âge de dialogue constructif, de la tolérance respectueuse et de la paix garant de nos institutions». Toutes choses qui lui permettent davantage de remercier le chef de l’Etat tout comme ses prédécesseurs sur la tribune.
«Pour nous, la meilleure façon de dire merci au Distingué camarade c’est de lui témoigner davantage notre fidélité, notre loyauté à lui-même et au Parti démocratique gabonais, c’est de relever ensemble, à ses côtés, les défis à venir.
Nous devons avec efficacité soutenir et relayer toutes ses actions, car demain se prépare aujourd’hui et 2016 se prépare maintenant», a dit le membre du Bureau politique qui estime que le militant du 5e arrondissement devra être «à l’avant-garde de ce combat pour le bonheur de nos populations, à travers un militantisme sincère… aux côtés du Distingué Camarade qui répète très souvent qu’il «ne serait heureux que quand tous les Gabonais seront heureux».
