Qui a dit que la majorité des Pédégistes, surtout ceux à qui l’on a fait la grâce d’occuper de hautes fonctions dans l’appareil du parti ou de figurer au sein gouvernement, s’accommoderaient si simplement de la démocratie que l’on veut installer désormais lors des élections dans les instances du PDG ? Habitués à nager en eau trouble, c’est-à-dire dans un environnement qui ne laisse pas de traces, ce d’autant plus que les nominations étaient issues des recommandations de la hiérarchie, des Hommes comme Luc Oyoubi qui ont un mal fou à admettre qu’il faut changer de paradigmes pour coller à l’esprit du temps, s’illustrent encore hélas par des comportements d’un autre âge.
Tenez ! Il nous revient qu’à Okondja, localité du Haut- Ogooué, dont il est originaire, l’homme politique qui décidemment confond les genres, allant jusqu’à porter des affaires intestines en dehors du parti, aurait maille à partir avec la Secrétaire départementale du Parti démocratique gabonais, la nommée Hermine Okossa, qu’il a fait convoquer à la gendarmerie de la ville, au motif qu’elle lui ferait de l’ombre, comme si cela dépendait strictement d’elle, dire que les règles du jeu ont été mises en place par les responsables de la formation politique, en vue de le revitaliser et d’insuffler un esprit nouveau susceptible de redorer son blason terni ces temps derniers.
Et pourquoi pas lui permettre de se refaire une image reluisante auprès de l’opinion lors des joutes électorales de plus en plus heurtées ? Hier, jeudi 16 novembre courant, Dame Okossa a été conduite sans ménagement au poste de gendarmerie d’Okondja, pour répondre des faits qui lui sont reprochés par Luc Oyoubi, son adversaire circonstanciel. Le membre du Bureau politique du PDG l’accuse d’avoir séquestré les récépissés délivrés aux personnes inscrites sur les listes en vue des élections dans les instances du parti, ignorant ou faignant d’ignorer que le processus d’inscription et de réinscription est lancé depuis le mois de septembre dernier et que ce n’est pas la faute de la Secrétaire départementale, si, lui et ses hommes, ont accusé du retard au point d’être disqualifiés.
Comment afficher sa surprise devant une telle évidence face au fait que certaines personnes soient détentrices desdits récépissés, alors qu’il n’y a rien de plus normal ? Ce d’autant plus qu’Hermine Okossa est depuis autorisée à signer les documents en question. En faire une victime du désordre que certains veulent très certainement introduire dans le milieu est franchement scélérat. Surtout lorsqu’on se rend compte que le plaignant n’avait pour seul but que celui d’appeler à l’annulation des élections en cours au sein du PDG, élections qui n’ont rien de commun avec les précédentes, s’il y’en a eu véritablement auparavant. Question : comment une affaire qui aurait dû être traité intra-muros, se retrouve-t-elle à la gendarmerie comme s’il au sein du PDG, on avait perdu le contrôle de la machine ?