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SEEG : approbation du rapport d’exercice 2013
Publié le lundi 14 avril 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Baisse de forme pour la SEEG en 2013


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Réunis en conseil d’administration, le 11 avril 2014 au siège social de l’entreprise à Libreville, le collège des administrateurs de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est finalement accordé et a approuvé le rapport final de l’exercice 2013 et ses résultats, objet du dernier report.

Reportée le 14 février dernier, l’adoption du rapport final de l’exercice d’activité 2013 a fini par obtenir l’assentiment des membres du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), à la faveur d’une dernière rencontre le 11 avril. En s’accordant, c’est avant tout l’intérêt des consommateurs en particulier, et de la population gabonaise, en général, que les administrateurs ont ainsi voulu défendre lors de leurs discussions.

«C’est pour moi, la première fois depuis très longtemps, que j’ai eu le plaisir de voir que les différentes parties prenantes, présentes au conseil, que ce soit les représentants des salariés, du pouvoir public, de la SEEG ou de l’actionnaire Veolia, s’alignent sur une même définition de ce que nous devons essayer de faire dans le secteur de l’eau et de l’énergie.

C’est une situation sur laquelle on remarque, aujourd’hui, une volonté unanime de trouver, chacun avec ses compétences, des solutions aux difficultés qui sont celles des délestages que nous avons connus, mais également du manque d’eau sur Libreville», a déclaré le président du conseil d’administration, Patrice Fonlladosa.

Comment remédier le plus vite aux difficultés de ce secteur d’activité, confronté à une population exigeante et en pleine croissance ? Telle est la question qui a motorisé l’imagination des acteurs du conseil et leur pragmatisme quant au choix des actions à entreprendre en tenant compte des coûts et de l’importance des investissements très élevés.

«C’est une situation d’urgence à nouveau. Je sais que la SEEG est très exposée et depuis plusieurs années, le niveau d’investissement a été insuffisant pour les besoins du secteur. Aujourd’hui, les Librevillois en particulier souffrent énormément de cette incapacité qu’a eu le secteur de se structurer correctement avec l’ensemble des acteurs pour pouvoir répondre, je dirais, à l’évolution de la demande qui à Libreville, est considérable.

Entreprise privée, la SEEG, en tant que tel, ne peut pas seule faire face à ce secteur. D’ailleurs les pouvoirs publics l’ont parfaitement assimilé, bien compris puisqu’ils ont d’eux-mêmes lancé un certain nombre d’investissements, la centrale de Télémania par exemple», a admis le PCA.

«On est en train d’essayer de rattraper des retards qui sont liés à un secteur qui n’était pas considéré comme fondamental. Maintenant on s’aperçoit que ne pas avoir d’énergie ou avoir un manque d’eau c’est aussi un handicap au niveau économique. Les populations en souffrent, les industriels également.

Aujourd’hui encore notre engagement est total malgré les difficultés. Les bailleurs de fonds avec qui nous avons discuté au cours du conseil sont tout à fait alignés sur les nécessités, comme sur les objectifs et nous avons les pouvoirs publics qui sont extrêmement moteurs. Je ne fais pas de promesses, mais en tout état de cause, aujourd’hui les conditions sont réunies pour qu’on puisse soulager les populations. Je suis très confiant sur l’avenir et j’en profite pour renouveler le soutien du groupe Veolia au secteur et avec, je l’espère, une perspective de très long terme», a-t-il assuré.

Pour rappel, les investissements, évalués à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, sont définis en termes de perspectives aussi bien sur le court que sur le long terme, avec, pour l’électricité, le retour en production des groupes indisponibles d’Owendo ; la démobilisation en avril 2014 des groupes de location APR (10MW) basés à Ntoum ; la mise en service par l’État gabonais du barrage hydro-électrique du Grand Poubara sur le RIC de Franceville, dont les capacités devraient atteindre à terme 160 MW de puissance installé, et permettre de satisfaire les besoins croissants de la Comilog et des populations de la région ; l’installation de neuf nouveaux groupes thermiques (Oyem, Lambaréné, Mouila, Gamba).

Et dans le domaine de l’exploitation eau, la priorité de l’entreprise sera placée sur l’amélioration de la desserte en eau de l’agglomération de Libreville avec l’achèvement, pour le mois de juin 2014, des travaux initiés à cet effet ; la mise en production du nouveau logiciel de ventes dans le cadre du projet Singa.

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