Exacerbés par le refus du gouvernement de négocier avec eux, afin de s’accorder sur l’amélioration de leurs conditions de travail, les membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa) ont lancé une grève d’avertissement de huit jours, le 16 novembre à Libreville.
Les agents des régies financière membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa), ont déclenché une grève d’avertissement de huit jours, le 16 novembre à Libreville. Selon les grévistes, le débrayage découle du refus du gouvernement de négocier avec eux, en dépit de la suspension de la première grève.
En effet, après avoir lancé le premier mouvement de grève il y a plus de deux mois, les agents des régies financières avaient été sommés par le gouvernement de suspendre la grève avant toute négociation. Décision à laquelle la Fesyrefaa s’est conformée. Sauf que deux mois après, le gouvernement n’a toujours pas affiché la volonté de négocier avec les agents de régies financières. Mieux, le 10 novembre, les agents des régies financières ont constaté le versement d’une somme forfaitaire dans leurs émoluments. Une somme dont ils affirment ne pas connaitre les textes à base desquels elle a été calculée ou allouée à chaque agent.
Face à cette situation confuse, les agents de la Fesyrefaa ont décidé d’entrer en grève d’avertissement de huit jours, en vue d’interpeller le gouvernement. Si au-delà de la grève d’avertissement aucun compromis n’est trouvé, la Fesyrefaa lancera une grève illimitée.