Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), a dans son allocution d’ouverture mercredi à Boon en Allemagne, des travaux du segment de haut niveau de la 23ème Conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), invité ses pairs à accélérer la mise en œuvre de l’accord de Paris.
« Il est essentiel que nos assises se concluent par une feuille de route claire pour mettre en pratique le programme de travail de l’accord de Paris », a déclaré Ali Bongo Ondimba devant un parterre de chefs d’Etat et de gouvernement.
Alors que l’Afrique est la première victime des effets néfastes du changement climatique – sécheresse, avancée des mers et inondations – Ali Bongo Ondimba, coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), a réaffirmé l’engagement du continent à adapter son modèle de développement aux défis qui l’attendent.
De l’implémentation de différents dispositifs tels que l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables et l’Initiative sur l’adaptation de l’Afrique, à l’adhésion aux priorités énoncées par la présidence fidjienne de la COP 23, l’Afrique jouera, a-t-il affirmé, sa partition dans la lutte contre le dérèglement climatique. Pour le numéro un gabonais, « nous ne venons pas ici en procureur ou en mendiant, mais en humains responsables et convaincus d’appartenir à une humanité où chaque homme est un frère ».
Au cours de son allocution à la 23ème Conférence des parties, Ali Bongo Ondimba a selon la Direction de la communication présidentielle (DCP), également plaidé en faveur d’un équilibre en termes de financement entre l’adaptation et l’atténuation en accord avec les dispositions de l’engagement pris lors de la COP 21 à Paris.