Ils sont en séjour à Libreville pour appréhender le secteur numérique national et voir comment adapter leur offre technologique aux besoins du Gabon.
L’Agence française pour le développement international des entreprises, Business France, avec le soutien du service économique de l’ambassade de France au Gabon, organise à Libreville des « Rencontres d’affaires sur les technologies du numérique », les 16 et 17 novembre 2017. Une délégation de quatre entreprises françaises AZIM Consulting, SURTELEC, EVOLUCARE, SUMMVIEW, toutes spécialisées dans les technologies du numérique, participent à ces rencontres ouvertes jeudi par l’ambassadeur français Dominique Renaud et le ministre de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nzé.
« Ces rencontres constituent une nouvelle étape et opportunité. J’invite les entreprises venues de France à la saisir pour développer leur connaissance du marché gabonais, établir des relations d’affaires et poser les bases de leurs activités et leur développement futur dans le Gabon numérique », a déclaré Dominique Renaud.
Il estime que la révolution numérique est bien en marche au Gabon. « Des pays de la région, le Gabon est sans doute le plus avancé dans l’adoption de nouveaux usages liés au numérique et son secteur des télécommunications figure parmi les plus performants d’Afrique », a-t-il poursuivi.
Si le numérique se veut une opportunité pour le Gabon pour l’accélération des politiques de développement, l’ambassadeur de France a souligné que ces rencontres sont « l’occasion pour le Gabon et la France de renforcer leurs échanges et leurs coopération économique ».
Une position partagée par Alain-Claude Bilie-By-Nzé. « Nous sommes aujourd’hui en quête d’opportunités », a-t-il avancé. Invitant par la même occasion les entreprises à se positionner comme une réponse aux attentes des pouvoirs publics dans le domaine du numérique.
S’il a indiqué que l’économie numérique représente aujourd’hui 5% du PIB, le ministre en charge de l’Economie numérique a aussi rappelé que l’ambition du gouvernement est de multiplier ce chiffre par deux : « nous pouvons l’atteindre avec l’implication du secteur privé ».
« Nous bénéficions de l’expertise française, nous avons besoin que les entreprises françaises s’impliquent encore plus », a-t-il souhaité, mettant en exergue quelques projets numériques dans lesquels la France est impliquée ainsi que les grands défis dans le secteur. Parmi ces défis, on peut citer, la connexion de 100 000 nouveaux foyers à l’internet haut débit d’ici deux ans, la création de 2 400 nouveaux emplois directs dans le secteur du numérique, et l’irrigation par le numérique des secteurs prioritaires.
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