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Les élus locaux de Libreville à l’école de la prévention des incendies
Publié le mercredi 15 novembre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE - La direction générale de la protection civile et la fédération gabonaise de protection civile organisent depuis mardi à Libreville, une campagne de sensibilisation et de formation à l’endroit des élus locaux sur la prise en compte des populations aux risques d’incendie et de panique, en vue de leur permettre d’avoir la capacité de réduire les incendies.

Avec pour thème central « la protection civile, un outil de développement durable au service des collectivités locales », la formation, qui s’est ouverte par un atelier, a permis aux élus locaux d’être édifiés sur deux modules axés respectivement sur la protection des établissements publics sur les risques d’incendie et l’évacuation des occupants en cas d’incendie.

Dans le premier module, il a été question d’expliquer l’acheminement qui consiste à mettre d’abord en place le classement des établissements publics en catégories.

« Ces établissements relevant du public sont classés en type et en fonction de leur exploitation et en catégorie en fonction du nombre de personnes qu’ils abritent. C’est en fonction du type que l’on met en place les mesures de sécurité. Pare qu’un établissement à sommeil précisément un hôtel ne pourra pas avoir des mêmes dispositions de sécurité qu’un établissement de culte », a dit l’animateur de l’atelier et président de la fédération gabonaise de la protection civile, Antoine Mvé Ngosso.

S’agissant du second module, les élus locaux ont été édifiés sur l’évacuation en cas de sinistre. Cela passe par la prévention des occupants, l’organisation de l’évacuation et le déclenchement du personnel formé. Y compris la manière de donner l’alarme au moyen du porte voix (mégaphone) ou d’un déclencheur manuel identifié.

Les élus locaux ont également appris les différentes étapes de l’alerte d’incendie. Ainsi, pour l’appel au secours des sapeurs pompiers par exemple doit être précise afin de permettre à ces derniers, non seulement de se retrouver, mais également de prendre des dispositions en termes de capacité à arrêter le sinistre. Ces informations sont notamment : le nom de l’établissement, la rue, la nature de l’incident, le lieu, le nombre et l’état des personnes.

De même, l’orateur a fait savoir à l’assistance que l’évacuation concerne la totalité des occupants de l’établissement. Elle doit se passer dans le calme pour éviter que les moins forts soient écrasés par les plus forts. A cela s’ajoute l’interdiction de l’utilisation des ascenseurs qui sont des « boîtes » a risque d’étouffement, au profit des escaliers.

Pour M. Antoine Mvé Ngosso, l’évacuation doit être coordonnée par deux guides et par groupe de personnes après obligation d’arrêt d’activités dans le bâtiment. Le guide de personnes doit s’effectuer par des instructions et au moyen des signalisations identifiées dans l’établissement.

Il a rappelé la nécessité pour les administrations de faire deux exercices « organisés » et « inopinés » de simulations tous les six mois. Ceci a pour avantage de tester l’assimilation et la réactivité du personnel ainsi que la facilité des opérations de secours.

Cette campagne sensibilisation et de formation s’achève à la fin du mois de décembre prochain. Elle va parcourir les mairies des six arrondissements de la commune de Libreville en passant par les auxiliaires de commandements.

« Nous sommes très contents parce que la mairie de Libreville a fait beaucoup de travail au regard de la présence massive à l’atelier de lancement avec la présence des élus locaux de tous les arrondissements. Les populations sont beaucoup concernées puisque ce que nous sommes entrain de faire nous amène directement à la réduction des risques d’incendie dans les maisons d’habitation. Nous allons aller vers les mairies d’arrondissement et vers les chefs de quartiers vu que cette campagne continue jusqu’à la fin du mois de décembre. Nous voulons rencontrer une grande population pour qu’elle sache comment se défendre en cas d’incendie », a-t-il conclu.

Rappelons que la fédération gabonaise de protection civile est le bras séculier du ministère de l’Intérieur en charge de la sécurité publique.

SN/FSS
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