A l’occasion de sa prise de fonction en qualité de secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat, le 13 novembre à Libreville, Louis Bernard Avele Obame a dévoilé ses ambitions.
Nommé en Conseil des ministres le 29 octobre, le secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat a été officiellement installé par le ministre Josué Mbadinga.
Louis Bernard Avele Obame qui perçoit sa promotion comme «un honneur de servir son pays à un niveau élevé de responsabilité» a indiqué la priorité de son action. «Le ministère de l’Habitat doit participer de la manière la plus éloquente à la réalisation du Plan de relance économique», a-t-il déclaré.
Conscient que les attentes des populations sont nombreuses en matière de logements sociaux, il promet de tout mettre en œuvre pour que son département ministériel «soit à la hauteur des enjeux et réponde efficacement aux attentes exprimées dans un secteur névralgique de la vie et de la dignité humaine». «Point besoin de revisiter les statistiques en déficit en logement divers, point besoin de s’apitoyer sur le développement de l’expansion de nos cadres de vie, des réponses existent et des solutions nous sont proposées dans la lettre de mission du Premier ministre», a déclaré Louis Bernard Obame.
L’atteinte de ces objectifs exige, selon ce dernier, «des hommes et des femmes ainsi que les moyens». Reconnaissant que «ces moyens ne font pas défaut», il estime tout de même «que ceux-ci sont à trouver et le seront certainement », a-t-il promis.
Sur le plan du fonctionnement de son administration, le nouveau secrétaire a établi deux constats : «le ministère de L’habitat a été affecté ces derniers temps par un traumatisme organisationnel ayant conduit à la démotivation du personnel. De plus, les postes de responsabilités sont vacants. Ce qui fait que les intérimaires sont astreints à faire un travail additionnel plus exigeant pour la strate hiérarchique supérieure pour laquelle ils n’ont peut-être pas la compétence ».
La réponse à ces maux réside dans le retour à « l’ortho fonctionnement». Cela passe notamment par «le respect des missions et l’implication pleine et entière du ministère, en tant que instrument régalien de la politique de l’habitat, de la ville et de l’urbanisme», a-t-il estimé.