LIBREVILLE, 13 Novembre (AGP) - Le conseil provincial du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) de l’Estuaire qui s’est achevé lundi au petit matin, a été sanctionné par le vote des nouveaux responsables provinciaux et les recommandations qui feront partie de l’ordre du jour du prochain congrès national extraordinaire prévu du 9 au 10 décembre 2017.
Au cours de ce congrès, les 15.000 militants qui constituaient le collège électoral ont pu désigner 3200 responsables dont 26 membres du bureau politique par siège électoral.
Comme membres du bureau politique dans les 12 sièges des six arrondissements de la commune de Libreville, le choix a été porté respectivement sur Gabriel Malonga Mouélé et Christel Limbourg (1er arrondissement) ; Aurélien Ntoutoume et Léandre Nzué (2ème arrondissement), Marie Joséphine Kama Dabany et Rose Christiane Ossouka Raponda (3ème arrondissement), Martine Ntsame et Lucienne Ogoualanga Aworé (4ème arrondissement), Guy François Mounguengui Koumba et Paul Ngome Ayong (5ème arrondissement), et Issiembi Wilfried et Cyprien Ndong (6ème arrondissement ).
Dans les deux arrondissements de la commune d’Owendo, les militants des circonscriptions politiques ont voté l’actuel maire Jeanne Mbagou et le sénateur Adandé.
Les deux sièges de la commune d’Akanda ont échu respectivement à l’actuel ministre de la Fonction publique, Jean Marie Ogandaga et Joseph Minko Olenga.
Les trois arrondissements de la commune de Ntoum, Julien Nkoghe Békalé , Josephine Andeme Manfoumbi et Paul Biyoghé Mba ont été élus. Le siège du département du Komo Mondah est revenu au sénateur, Emmanuel Nzé Békalé.
S’agissant des deux sièges de la commune de Cocobeach et le département de la Noya, les militants ont jeté leur dévolu sur Fidèle Angoué Mba et Paul Bie Eyene.
Les trois sièges du département du Como Kango ont vu la victoire tour à tour de Remy Ossele Ndong, Alain Bourobo et Henri Bekale Akwè.
Le siège unique du como Océan a été remporté par l’actuel député de la contrée, Adrien Nkoghé Essingone.
En termes de recommandations issues des travaux en commissions axés sur la politique générale et cadre institutionnel, les rapports du PDG avec les autres partis politiques, le financement du parti, l’économie, la diaspora et le rapport du congrès, les militants ont fait plusieurs recommandations à la hiérarchie. Il s’agit entre autres, la proposition d’une nouvelle offre politique, la transparence dans la gestion du parti, l’augmentation des membres du conseil national et du bureau politique, la négociation et l’établissement des partenariats avec les partis politiques d’autres pays, la suppression de la commission de révision des textes, la redéfinition des critères d’adhésion à la charte de la majorité, la collaboration avec les partis de l’opposition modérée, la signature d’acte pacte de non agression avec les partis membres de la majorité, l’interdiction d’adhésion des membres du bureau politique aux associations, l’usage des NTIC, la vulgarisation des actions du parti et celles de son président, associer les militants de la diaspora dans la gestion du parti et les campagnes électorales, la création d’une chaine du PDG, la révision du barème des cotisations en fonction du revenu.
Clôturant les travaux, le secrétaire général du PDG, Éric Dodo Bounguendza , tout en se félicitant de la qualité des travaux , a rassuré les uns et les autres que toutes ces résolutions seront intégrées dans l’ordre du jour du congrès. « C’est fini le temps de mettre les propositions dans les tiroirs », a-t-il dit avant d’ajouter que « désormais toutes les propositions venant de la base seront prises en compte dès lors qu’elles sont une valeur ajoutée pour le parti ».
« Nous devons donner le pouvoir à la base et nous allons désormais continuer dans ce sens pour consolider le PDG. Ce sera dorénavant le mode opératoire. La démocratie consultative et participative sera désormais notre mode de fonctionnement », a-t-il conclu.