C'est l'une des nouvelles ayant sanctionné la tenue, depuis le 30 octobre dernier à la chambre de commerce de Libreville, des assises entre représentants de l'administration publique, des confédérations patronales et syndicales au sujet de la revalorisation des paramètres de calcul de la pension-retraite.
LES lampions se sont éteints hier, vendredi, à la chambre de commerce de Libreville, sur les négociations tripartites (Etat-patronat-syndicats) au sujet de la branche vieillesse. Entamées le 30 octobre dernier en présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze, ces assises étaient organisées par le ministère de la Protection sociale, en collaboration avec la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), la Cnmags (Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale), la CPPF (Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l'Etat) et du Fnas (Fonds national d'aide sociale). Avec pour objectif de parvenir à harmoniser les points de vue de toutes les parties à ces travaux sur de nouveaux paramètres de calcul de la pension.
L'une des grandes annonces de cette rencontre est l'âge de départ à la retraite, tant au secteur public que privé, qui a été proposé de manière consensuelle à 63 ans, et la durée d'immatriculation à 25 ans.
Pour le ministre d'Etat de la Protection sociale, Paul Biyoghe Mba, l'actualisation de ces paramètres s'impose par la nécessité d'une revalorisation de la retraite.