N’ayant pu se frayer un chemin pour se rendre en Russie pour disputer la phase finale de la Coupe du monde 2018, les Panthères du Gabon n’ont pour seule ambition que de remporter ce dernier match contre le Mali.
Un tout autre résultat ne sera certes pas une catastrophe, mais aura au moins un effet anesthésiant. Du moment que ce Gabon-Mali sera l’occasion pour le sélectionneur de lancer un certain nombre de jeunes qui pourraient être affectés dans la durée, s’ils entament leur carrière internationale par une défaite, en l’occurrence.
L’on se doute bien que Jose Antonio Camacho va opter pour son traditionnel 4-3-3. C’est-à-dire quatre défenseurs (avec le tandem Apindangoye-Ecuele en défense centrale, Palun et Obiang sur les flancs) ; trois milieux dont deux récupérateurs (Poko et Akue Assoumou) avec un meneur de jeu (Levy Madinda qui effectue son retour en sélection), et trois attaquants (Roguy Meye à la pointe, Autchanga et Evouna pour animer les côtés).
S’il est admis, côté gabonais comme côté malien, qu’il n’y a pas véritablement d’enjeu, les deux sélectionneurs n’en sont pas moins conscients que c’est un match important. Du fait déjà qu’il concerne deux pays qui ont à cœur de redorer leur blason au terme des éliminatoires qui n’étaient pas à leur avantage. Pour Jose Antonio Camacho, ses joueurs doivent montrer de l’envie, savoir que c’est un match international et qu’ils sont tenus de défendre leur pays sur leurs installations.