C'est la mauvaise (et cruelle) surprise des usagers de la route, hier : la Nationale 1 a été littéralement coupée, au niveau du village de Nkoltang, à une trentaine de kilomètres de Libreville. Ce sont les crues de la pluie d'hier qui ont emporté la buse endiguant le lit d'un cours d'eau au niveau de l'école primaire. Pour les usagers de la route rencontrés hier, cette situation aux conséquences incalculables était plus ou moins attendue, tant la dégradation (par affaissement) de cette partie de la voie était devenue préoccupante.
Hier, l'on a mesuré l'importance que constitue cette route dont l'affaissement a paralysé bien des activités économiques et sociales. Plusieurs dizaines de camions chargés de conteneurs de marchandises, des bus de transports des agences de voyages en partance pour l'intérieur du pays, des cortèges funèbres, des touristes impatients, des militants du PDG soucieux de ne pas rater la célébration du 12-Mars en différé, des grumiers déchargés, des militaires en mission, des camions porte-charges avec des engins lourds attendus dans des chantiers, etc., étaient immobilisés.
