Les gastroentérites de l’Afrique centrale et de l’Ouest, ainsi que ceux de la France, discutent des pathologies liées à l’appareil digestif pour élaborer de meilleures stratégies de prise en charge.
Pour remettre à niveau leurs connaissances, harmoniser la prise en charge des maladies liées à la gastroentérologie et permettre aux uns et autres de suivre une formation continue, les gastroentérologues de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Ouest et de la France sont réunis depuis le 9 novembre 2017, et ce jusqu’au 11 novembre, au CHU de Libreville.
« La science évolue, il faut renouveler ses connaissances. L’intérêt des journées scientifiques comme celles d’aujourd’hui, est de permettre aux jeunes médecins de se familiariser avec la gastroentérologie, savoir ce qui se fait à travers le monde et rencontrer les sommités de la médecine car les maladies liées au tube digestif et aux glandes annexes prennent de l’ampleur au Gabon », a confié Pr. Kombila Moussavou, gastroentérologue. Occasion pour eux de faire le point sur quelques maladies de cette branche de la médecine qui sévissent au Gabon.
« En regardant au cas par cas les maladies, on se rend vite compte qu’il y a de nombreuses pathologies liées à l’appareil digestif et des glandes annexes qui sévissent au Gabon. Entre l’ulcère de l’estomac, les diarrhées, les intoxications alimentaires, les fissures et fistules anales, on ne sait plus où donner de la tête. Les hépatites virales par exemple, représentent à peu près 6% de prévalence au niveau de la population gabonaise. Non-traitées, elles mènent aux pathologies comme la sirose du foie, le cancer du foie, l’un des plus mortels au Gabon et qui touche le plus de sujets jeunes », a-t-il indiqué.
Pour éviter que la situation ne s’aggrave, le gastroentérologue conseille de suivre un traitement préventif en allant se faire vacciner et pour les femmes enceintes déclarées positives, de suivre un traitement pour que les enfants à naitre ne soient pas contaminer et ainsi, dans 15-20 ans il n’y aura plus que quelques rares cas.