La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) se serait bien passée de ces attaques lancées récemment, à son encontre, par Pierre-Emerick Aubameyang, capitaine des Panthères, et Jose Camacho, le sélectionneur national.
Ces hommes ont, par média interposé, accusé la Fegafoot, et donc son président Pierre-Alain Mounguengui, de ne pas faire correctement son travail. Dans une interview accordée au magazine Paris Match (édition du 2 au 8 novembre 2017, supplément Afrique, page 67), et qui est un peu passée sous silence, la star de Dortmund et de la sélection nationale a estimé que la Fédération gabonaise de football ne le respectait pas suffisamment.
En effet, la sortie d’Aubameyang a de quoi surprendre. Ceux qui ont bien voulu s’exprimer sur le sujet ont estimé que le capitaine de la sélection fait preuve d’amnésie et de mauvaise foi.
Après PEA, Jose Camacho, le sélectionneur national, a remis une couche le 4 novembre dernier. Alors qu’il venait de présenter la liste des vingt-trois joueurs qui affronteront le Mali et le Botswana (11 et 14 novembre), le sélectionneur Camacho a affirmé que la fédération ne savait pas gérer les cas d’indiscipline au sein des Panthères. Comme l’ont été les départs inexpliqués de Pierre-Emerick Aubameyang, Denis Bouanga, Mario Lemina et Yoan Watcher après la défaite contre le Maroc (3-0, 7 octobre 2017), et alors que se profilait une rencontre amicale contre le Bénin.