Les agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), membres du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (Syntee+), suspendent leur grève.
La direction générale de la SEEG et les grévistes enterrent provisoirement la hache de la guerre. Ayant obtenu, le 7 novembre, les garanties de satisfaction de deux points sur sept inscrits dans leur cahier de charges, les agents membres du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (Syntee+) ont décidé de reprendre le service.
«Nous venons de suspendre le mouvement de grève et non lever», a précisé le secrétaire général du Syntee+, Jérôme Mvome Nguema.
Selon ce dernier, la direction générale de la SEEG s’est montrée favorable à la négociation. Elle a consenti au paiement, avec effet rétroactif, de la 3e tranche de la prime de logement, la prime d’eau et d’électricité du bonus des agents partant à la retraite, ainsi que le payement des allocations et autres prestations de la CNSS.
«Les montants de 15000, 10000 et 5000 francs CFA ont été retenus et seront versés sur quatre ans, mais sous forme d’indexation. Cela signifie que les montants qui vont être donnés ne seront plus retirés. Chaque 1er décembre, il y aura 3750 francs CFA en plus pendant quatre ans», a précisé le président du Syntee+, Sandrine Ogoula.
Les négociations pour la satisfaction totale des points de revendication du Syntee+ se poursuivent. Il s’agit de l’externalisation du centre d’appels, l’application des recommandations de l’audit interne de la Division bâtiments et services généraux (DBSG), la gestion discriminatoire des carrières des agents, l’application sans restriction des données issues des évaluations des agents et l’audit sur la géolocalisation. En cas de non satisfaction de ces différents points, « la grogne repartira de plus belle», préviennent les membres du Syntee+.