Pour optimiser les recettes douanières et protéger les consommateurs, la Direction générale des Douanes et droits indirects vient de lancer l’opération « Aigle Douanes ».
L’actuelle crise pétrolière mondiale oblige le Gabon à changer de paradigmes de gestion. D’où le renforcement des contrôles depuis le début de l’année en cours, notamment dans le secteur douanier. Objectif : optimiser les recettes douanières. « Un impératif de bonne gestion d’autant urgent que sur les trois dernières années, les recettes liquidées par les services douaniers (ont) représenté en moyenne 28,53% des recettes budgétaires hors pétroles du Gabon », à en croire le Directeur Général des douanes. Des statistiques toutefois en baisse comparées à celles de 2014 qui s’expliquent par la crise économique consécutive à la chute des prix du baril de pétrole mais auxquelles, les nouvelles tendances prévisionnelles tenteront de relever au gré du vent économique.
C’est notamment l’objectif de la loi de finance 2018 fixée à 2688,8 milliards de francs CFA qui repose essentiellement sur « l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières », adossé sur les opérations telles que « Aigle Douane ». Lancé hier, mercredi 8 novembre courant au Port d’Owendo par le Directeur de Cabinet du Président de la République, Brice Laccruche Alihanga, « Aigle Douane » a pour objectifs d’optimiser les recettes douanières et de protéger les consommateurs des produits et trafics illicites en tout genre, tout en favorisant l’amélioration des recettes douanières, l’adoption d’un comportement civique par les usagers en matière de dédouanement, la réduction de la fraude transfrontalière et la sécurisation de l’environnement des consommateurs.