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Cemac : La croissance du PIB projetée à 0,2%
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Le siège de la BEAC à Yaoundé
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Selon un communiqué sanctionnant la fin de la 3eme Session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque ses Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la croissance du PIB, initialement prévue à 1,6% s’établira à 0,2% fin 2017.

Malgré les réformes entreprises par les Etats membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et les bailleurs de fonds internationaux tels que le Fond monétaire international (FMI) pour relancer l’économie de la sous-région, les prévisions de croissance du PIB malgré une projection de 1,6% affichent une chute à 0,2% à la fin de cette année.

Le Comité de politique monétaire (CPM) qui a récemment publié les nouvelles tendances de progression du cadre macroéconomique sous-régional, annonce de même un recul des tensions inflationnistes qui s’établira à 1% cette année contre 2% l’an dernier. Le déficit budgétaire global n’est pas en reste. A -3% du PIB, il pourrait s’expliquer par l’amélioration de la dépense publique dans les Etats membres, une hausse modérée des prix du brut de pétrole à l’international et la dynamisation des politiques fiscales garantissant un plus large éventail de prélèvements.

L’intégration régionale, un catalyseur ?

Pour redresser certains de ces indicateurs macroéconomiques, la Cemac pourrait compter sur l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens qui prend au niveau sous-régional, des proportions historiques importantes jamais enregistrées par le passé avec la validation de la mesure par la quasi totalité des pays. Une convergence d’autant plus susceptible d’aboutir que la non effectivité de cette politique a souvent été présentée comme l’un des principaux facteurs de sous-développement du cadre économique partant, des mauvaises performances de la Cemac.

Mais, s’il est un fait que les six Etats membres semblent résolument engager à en finir avec ce vieux dossier, certaines garanties pour rendre ce projet catalyseur d’un développement inclusif doivent aussi être réglés. C’est le cas des faiblesses en infrastructures de transport qui justifient l’excessivité des prix de transport en particulier des marchandises, des conflits d’intérêts qui consument la Cemac depuis la création et l’existence d’un marché communautaire embryonnaire accentué par des pratiques protectionnistes.

Michaël Moukouangui Moukala
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