La BEAC souligne, dans un communiqué publié le 6 novembre, « un renforcement du cadre macroéconomique » en 2017, dans la sous-région par rapport à l’année précédente.
Dans le texte du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) se fondant sur les données économiques, monétaires et financières mises à jour au cours de cette année, il est constaté une légère reprise de la croissance économique à +0,2% en termes réels, une atténuation des tensions inflationnistes, avec un taux de +1,0% à fin décembre 2017.
Le CPM fait aussi état d’un recul du déficit du solde budgétaire, base engagements, hors dons, à -3,1% du Pib, d’une amélioration des comptes extérieurs, avec un déficit du solde courant revenant à 6,4% du Pib, mais également d’une stabilisation du taux de couverture extérieure de la monnaie à 59,1%.
Tenant compte de ces analyses, et après examen des différents facteurs influençant la stabilité monétaire et financière au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Comité de politique monétaire de la BEAC a décidé de maintenir inchangés le taux d'intérêt des appels d'offres, le taux de pénalité aux banques et aux trésors publics, les taux d'intérêt sur les placements des banques, les coefficients et le taux de rémunération des réserves obligatoires.
La décision portant modification du mode de constitution des réserves obligatoires dans la sous-région a été adoptée au cours de la 3e réunion ordinaire de l’année, tenue le 2 novembre, afin d’offrir plus de flexibilité aux établissements de crédit, dans la gestion de leur liquidité et de redynamiser les échanges interbancaires.
En dépit de nombreux risques susceptibles de freiner la relance macroéconomique mondiale et sous régionale, le CPM note en outre une relative stabilité de la gestion des réserves de change de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).