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Christophe Owono Nguema saisit l’Union interparlementaire
Publié le samedi 4 novembre 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le vice-président du Sénat Jean Christophe Owono Nguema
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Après avoir refusé de répondre à la convocation de la Direction générale de la recherche (DGR) depuis le 30 octobre dernier, le vice-président du Sénat a saisi l’Union interparlementaire pour une meilleure appréciation de ce qu’il qualifie de «totale violation de la loi».

Inquiété par la justice gabonaise pour ses propos tenus le 19 octobre dernier, sur la chaîne de télévision française TV5 Monde, le sénateur de la commune d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguema, assure ses arrières. Il affirme avoir pris ses dispositions, en alertant les composantes de son réseau, notamment l’Union interparlementaire.

«Tous les contacts et réseaux sont déjà avertis. J’ai saisi l’Union interparlementaire, qui déjà en 2010 a rendu un avis favorable à notre saisine, quand le groupe PDG a voulu nous exclure de l’Assemblée nationale, Maître Paulette Oyane et moi, disant que tout mandat impératif est nul et cela est stipulé dans la Constitution», a confié le vice-président du Sénat à TV+, le 2 novembre 2017.

Précisant sa décision de ne pas répondre à la convocation de la DGR, afin de ne pas être confondu à ceux qu’il qualifie de hors-la-loi, Jean Christophe Owono Nguema a assuré être prêt à répondre devant les instances judiciaires, à condition que celles-ci soient justes et conformes aux dispositions légales.

«Si la loi est appliquée selon les règles, je me rendrai à toutes les convocations quel que soit le lieu, l’heure. Moi, je suis prêt à le faire, je ne fuirai pas devant les responsabilités, mais je dis, si la loi n’est pas appliquée selon les règles de la loi, je m’opposerai à cela et c’est cela ma position», a-t-il expliqué affirmant avoir la loi avec lui. «Le monde entier saura que le Gabon n’est plus un État de droit. Nous sommes dans un État voyou dans ce cas. Aucun OPJ n’a le droit d’interpeller un parlementaire, dans le monde, même un juge ne peut pas entendre un parlementaire. C’est consacré par nos textes».
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