Guy Bernard Mapangou, ministre de l'Intérieur a reçu en audience l'émissaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Jacques Hillaert mercredi 9 avril dernier à son cabinet ministériel. Les deux hommes ont échangé sur la mise en place d'un cadre juridique permettant de punir légalement le braconnage au Gabon. Le ministre de l'Intérieur, Guy Bertrand Mapangou et l'émissaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Jacques Hillaert ont eu une séance de travail pour discuter de la mise en place d’un cadre juridique destiné à renforcer la lutte contre les crimes fauniques et forestiers.
Cette rencontre qui s'est tenue mercredi 9 avril au ministère de l'Intérieur a permis de passer en revue le problème du braconnage qui sévit actuellement au Gabon.
Pour l'émissaire de l'ONU, le braconnage n'est pas un problème national, mais un trafic à l’échelle internationale qui concerne de nombreux pays dans le monde. Pour combattre cette activité illégale qui met en danger les animaux protégés du Gabon, la mise en place d’un cadre légal qui s'appliquera à ceux qui pratiquent cette activité, s’avère plus que nécessaire.
“Le braconnage est un réseau de trafiquants organisé et international. Il faut donc déployer et employer les moyens adaptés pour y faire face. Le but n'est pas de l'éradiquer, mais de lui appliquer un traitement judiciaire adapté qui permette d'endiguer les effets négatifs. Si on parle de 6 mois d'emprisonnement au Gabon, il apparaît important que ce phénomène criminel bénéficie d'une bonne législation avec des moyens de lutte efficace. Dans ce sens, la législation actuelle ne donne que des moyens limités pour traiter ce phénomène criminel", a déclaré l'émissaire de l'ONU au sortir de l'audience.