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Le vice-président de la République traite les opposants de distracteurs et dit non au référendum
Publié le vendredi 3 novembre 2017  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Vice-Président de la République : M. Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU
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Dans une déclaration diffusée sur Gabon Télévision, en réaction aux récentes sorties médiatiques des membres de l’opposition dite radicale, proche de Jean Ping, sur le projet de révision constitutionnelle au Gabon, l’opposant désormais modéré, Pierre Claver Maganga Moussavou a taclé sans détour ses anciens compagnons de lutte qui crient à tort ou à raison que cette réforme de la loi fondamentale va faire du Gabon une monarchie.

Le président du Parti Social Démocrate (PSD), et actuel vice-président de la République est sortie de sa réserve ce 2 novembre afin de se positionner sur la proposition de l’opposition à soumettre le projet de modification de la Constitution de la République à un référendum. Pour le VPR, c’est tout simplement une phase de distraction puisque le peuple s’est prononcé récemment sur la question au cours du Dialogue politique d’Akanda en début de l’année en cours. Il ne faut donc pas prendre les Gabonais pour les dupes, puisque, estime-t-il, «si certaines choses sont restées en l’état, c’est à cause de certains d’entre eux».

Sinon s’interroge-t-il, «peut-on alors en même temps préconiser que par le biais d’un référendum, ce même peuple se fasse entendre et exprimer un oui ou non franc par ce vote ? Les mêmes causes ne produisent-elles pas les mêmes effets ?».

Cette sortie du VPR pourrait laisser courir plusieurs interprétations, notamment le fait que ce point de vue en sa qualité de vice-président de la République pourrait donc être celui de la présidence de la République si on s’en tient à son rôle défini par la Constitution, qui est celui de suppléer le président en cas d’empêchement ou de porter sa voix sur certaines questions d’intérêt général.
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