Les travaux d'aménagement du futur cimetière municipal de Bambouchine, plus précisément au village Nkoulamvam, avancent doucement, mais sûrement, affirme-t-on du côté de la direction générale de l'Environnement à la mairie de Libreville.
Le directeur des cimetières et de la thanatopraxie, Julien Ondo Nguema Owone Bikui, indique que les agents, à pied-d'œuvre au quotidien, continuent d'aménager le site et d'ouvrir les routes. C'est un espace d'une superficie de 27 225 hectares avec une capacité de 13 602 tombes, où sont prévus des emplacements pour l'administration, une chapelle ardente, le funerarium, des boutiques, un atelier de menuiserie, un parking, ainsi qu'un ensemble d'infrastructures et services nécessaires à la gestion d'une nécropole.
Un projet ambitieux de la mairie de Libreville qui viendra, une fois conduit à son terme, apporter du sang neuf à l'offre municipale de services funéraires. Car le cimetière de Lalala est déjà saturé, quand bien même certaines familles persisteraient en continuant d'y enterrer leurs défunts et en chevauchant parfois même sur d'autres tombeaux. Le cimetière de Mindoube, par contre, détient encore quelques poches d'enterrement et pourrait être capable de tenir pendant trois au quatre ans, assure le directeur des cimetières à la mairie de Libreville.