Les questions économiques devraient une fois de plus occuper les débats au sommet de la Cemac qui s'ouvre à Ndjamena. La zone monétaire d'Afrique centrale est toujours confrontée à une faible croissance en raison de la chute du prix du pétrole fin 2014. Cette année le Fonds monétaire international a volé au secours de quatre des six pays de la zone. Mais le Congo et la Guinée Equatoriale qui n'ont toujours pas conclu de programme avec le FMI connaissent toujours de graves difficultés.
La zone Cemac est convalescente. Après une chute brutale de sa croissance en 2015 et 2016, elle devrait connaître une année 2017 un peu moins difficile avec une croissance anticipée d'environ 1 %. Mais le malade est encore loin d'être guéri. Il a fallu l'intervention du FMI auprès de quatre pays, Cameroun, Gabon, RCA et Tchad cette année, pour éviter une crise monétaire et donc une dévaluation.... suite de l'article sur RFI