La ministre des transports et de la Logistique, Estelle Ondo a ouvert lundi à Libreville un atelier de 5 jours portant sur la problématique du transport et la manutention via les ports gabonais, des cargaisons dangereuses.
L’atelier organisé en collaboration avec l’Organisation maritime internationale (OMI), vise à outiller, tous les acteurs (publics et privés) et autres opérateurs économiques intervenants dans les différentes étapes de la manipulation et le transport des marchandises dangereuses. Une manière pour l’Etat de renforcer sa sûreté maritime par la maîtrise et l’application des normes essentielles édictées par l’OMI. L’organisation onusienne spécialisée œuvre dans la sécurité, la sûreté maritime et la préservation du milieu marin où transitent 90 % des échanges, selon les statistiques officielles.
La formation des acteurs portuaires porte notamment sur la mise en œuvre et l’application du Code maritime international des marchandises dangereuses (IMDG) et le Code maritime international des cargaisons solides en vrac (IMSBC).
« Vous êtes directement concernés par cette formation ui va vous permettre de renforcer vos capacités dans la maîtrise des règles édictées par l’OMI concernant la préparation, l‘emballage, la manutention, l’entreposage et le transport des marchandises dangereuses », a indiqué Mme Ondo ouvrant l’atelier.
Des experts de l’OMI assurent cette formation qui se fait avec l’appui financier de la Chine. La formation vise également à prévenir les pollutions du milieu marin et des installations portuaires.
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