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Le sénateur Owono Nguéma ne se présentera pas à la DGR ce lundi
Publié le lundi 30 octobre 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse
Jean Christophe Owono Nguema, membre de l’Union nationale (UN, opposition)
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Libreville – Le sénateur de l’opposition, Jean Christophe Owono Nguéma, par ailleurs 6ème vice président du Sénat gabonais, convoqué à la Direction générale des recherches (DGR) ce lundi à 9h00 a confié à Gabonactu.com qu’il n’honorera pas cette convocation qui ne respecte pas la constitution.

« Je défends la constitution, je ne peux pas répondre à une convocation qui ne respecte pas la constitution », a affirmé le sénateur déplorant cette convocation qui viole l’article 38 de la constitution qui dispose : « aucun membre du parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ».

« Je ne pense pas que la constitution est un torchant », a regretté le sénateur. « S’il veut de moi qu’ils viennent me prendre par la force », a-t-il ajouté en précisant que ce lundi il se rendra à son bureau à l’heure où il est attendu à la DGR.

La plainte ne précise pas les motifs exacts de la convocation. Jean Christophe Owono Nguéma, membre de l’Union nationale (UN, opposition) est convaincu que cette convocation fait suite à son passage sur le plateau de TV5 Monde le 19 octobre dernier. Il avait dénoncé le projet en cours de révision de la constitution en soutenant que le projet vise à installer une monarchie au Gabon. Il avait demandé à la population de se lever pour défendre leur constitution.

Le sénateur soupçonne que les gendarmes veulent l’arrêter pour appel à « la révolte » ou à l’insurrection populaire, des infractions prévues et punies par le code de procédures pénales.

Dans un communiqué suite à cette convocation, l’Union nationale, a dénoncé une provocation de la part du pouvoir. Le parti a rappelé l’article premier de la constitution qui dispose « chaque citoyen a le devoir de défendre la patrie et l’obligation de protéger et de respecter la constitution, les lois et les règles de la République ».

Camille Boussougou
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