Sortie de sa réserve après plusieurs mois de silence, Abel Mbombe entend se positionner en démocrate accompli, à travers la création d’un mouvement politique dénommé « L’alternance en marche ».
« Je suis engagé résolument à trouver toutes les solutions pour que notre démocratie soit une démocratie crédible ». Telle est l’ambition de l’un des plus jeunes candidats à la présidentielle de 2016. Candidat malheureux au scrutin d’août 2016, et ancien militant du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Abel Mbombe n’entend pas se faire oublier de sitôt. Il rêve pour le Gabon, et l’Afrique centrale en général, d’une démocratie crédible, basée sur le respect du vote du plus grand nombre et la considération de tous les partis politiques répondant à une philosophie. Dans cette optique, Abel Mbombe a annoncé la création dans les prochains jours de son parti politique dénommé « L’alternance en marche ».
« L’alternance en marche » ne se limitera pas aux frontières du Gabon, mais s’adresse à toute l’Afrique, avec une approche particulière pour l’Afrique centrale. Du point de vue d’Abel Mbombe, une démocratie crédible réside dans le fait que le vote du plus grand nombre soit respecté. « Voilà de quoi il est question aujourd’hui, nous voulons créer les conditions nécessaires aux fondamentaux de la démocratie, en témoignant en effet des libertés politiques d’un régime pluraliste », a-t-il dit, précisant que ces fondamentaux qui font asseoir une démocratie crédible doivent conduire au respect et à l’adoption de toutes les positions politiques possibles. « Nous parlons ici de partis politiques », souligne-t-il.
C’est dire que l’homme reste attaché à la vision avec laquelle il s’est engagé lors de la présidentielle d’août 2016, à savoir «J’aime le Gabon ». Il affirme d’ailleurs que dans un pays qui a décidé de s’engager sur la voie du pluralisme politique, tout parti politique qui répond à une philosophie donnée doit être respecté. « C’est-à-dire qu’il n’y a pas de grand parti, il n’y a pas de petit parti », insiste-t-il.
Abel Mbombe ambitionne donc de renforcer l’adhésion des Gabonais aux régimes politiques. Ce qui passe par « une constitution qui souffrira d’une crédibilité fondamentale ». De fait, le président de la République ne devra plus choisir les présidents des institutions, en l’occurrence les membres de la Cour constitutionnelle, le président du Conseil national de la démocratie, le président du Conseil économique et social. « J’estime que la conscience de chaque Gabonais doit avoir la capacité d’accompagner ce gros projet », conclu Abel Mbombe.