La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), révèlent que les coûts des factures pratiqués par les opérateurs de téléphonie au Gabon sont très élevés et participent de la vie chère.
L’information a été communiquée par le président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Lin Mombo, le 19 octobre 2017.
Au cours de cette réunion de concertation avec les opérateurs du secteur de la téléphonie mobile sur les questions des communications de la voix et la data et sur la qualité de service, Lin Mombo a lancé une invite aux opérateurs pour que ces coûts de facteur baissent.
Mais pour les opérateurs de téléphonie mobile, la cherté est un terme relatif. « Au niveau du Gabon, les tarifs baissent en continue pour le mobile. Pour l’internet il y a une baisse de 72% en trois ans et en continue » a déclaré le directeur général de Gabon Télécom, Kouma’a Abderrahim.
Cette baisse serait induite par une économie d’échelle relative à l’augmentation du nombre d’abonnés et serait moins chère par rapport à plusieurs autres pays. « On est au bas de la fourchette donc la cherté est relative » a-t-il insisté soutenu par son collègue d’Airtel Gabon Alain Cashasha.
Si Lin Mombo a dit comprendre « le souci du gouvernement parce que le secteur de la téléphonie est aujourd’hui, un secteur qui participe au niveau macroéconomique à la croissance d’un pays et à l’enrichissement du produit intérieur brut », il a estimé que des efforts doivent être faits pour que ce secteur crée de la valeur ajoutée et ce d’autant plus que plusieurs consommateurs se plaignent en témoignent les retours de la « ligne courte » de l’ARCEP.
« La problématique de la détermination du prix est un mécanisme automatique dans le contexte libéral. C’est la confrontation de l’Offre et de la demande qui permet de déterminer un prix et la concurrence. C’est pour ça qu’au niveau de l’ARCEP, nous faisons en sorte que le marché gabonais en matière de communication électronique et des postes soit un marché libre à toute personne qui souhaité évoluer dans ce marché avec les mêmes conditions pour tous » a conclu Lin Mombo indiquant que des travaux sont en cours avec la Banque mondiale.
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