LIBREVILLE - Au cours d’un entretien avec les médias nationaux et internationaux lundi à Libreville, le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilié-By-Nzé, a réfuté l’affirmation faite par le sénateur du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguéma sur la chaîne TV5 monde, indiquant que la révision constitutionnelle en cours, conduirait vers l’établissement d’une monarchie au Gabon.
« Ni le camp de la majorité qui soutient Ali Bongo Ondimba, ni l’opposition, ni la société civile, personne n’a le besoin, le désir ou l’envie aujourd’hui de la mise en place d’une monarchie fut-elle constitutionnelle. Il me semble que là-dessus, il faut que les choses soient claires. Personne ne veut aujourd’hui que le Gabon devienne une monarchie avec un Roi à la tête. Ce n’est pas du tout l’orientation qui donnée. Il n’a rien dans cette révision qui conduit à le penser », a-t-il affirmé.
« Maintenant chacun peut avoir une interprétation libre et élastique de ce qui est écrit. Mais il faut s’en tenir au texte. Et ce texte n’envisage du tout de monarchie constitutionnelle au Gabon. Je le dis bien, pas du tout et que cela soit clair pour tout le monde », a-t-il réitéré.
Tout en rappelant que la révision constitutionnelle actuelle est une volonté de la classe politique gabonaise, Alain Claude Bilié-Nzé a indiqué que les propos du sénateur Jean Christophe Owono Nguéma sont consécutives à sa méconnaissance de l’esprit du texte de révision constitutionnelle, vu qu’il n’a pas été partie prenante aux discussions au dialogue politique d’Angondjé.
Invité du journal Afrique de TV5 Monde le 19 octobre dernier, le sénateur du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem et par ailleurs 6e vice-président du Sénat gabonais, Jean-Christophe Owono Nguéma, a qualifié le projet de révision constitution constitutionnelle de plan de « monarchisation du Gabon ».