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Jean-Fidèle Otandault a signé ce jour une convention portant règlement des dettes du Gabon vis-à-vis de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), d’un montant de 30 milliards de FCFA
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  Ministère
Signature
© Ministère par DR
Signature de convention portant règlement des dettes du Gabon vis-à-vis de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG)
Libreville (Gabon), le lundi 23 octobre 2017 – En sa qualité de représentant de la République gabonaise, le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault a signé une convention portant règlement des dettes du Gabon vis-à-vis de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), d’un montant de 30 milliards de FCFA.
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Libreville (Gabon), le lundi 23 octobre 2017 – En sa qualité de représentant de la République gabonaise, le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault a signé ce jour une convention portant règlement des dettes du Gabon vis-à-vis de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), d’un montant de 30 milliards de FCFA.
Intervenant dans un contexte de crise économique majeure, le document a été signé par le ministre de l’Eau et de l’Energie Patrick Eyogho Edzang, et la ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betha Essoukou en présence du président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar.

Quel mécanisme a été choisi pour le règlement de cette dette ?
Le paiement de ses 30 milliards de FCFA à la SEEG a été fait selon le mécanisme de « compensation ». Déjà utilisé pour le règlement d’autres affaires, ce mécanisme, dans le cas d’espèce, implique que l’Etat renonce à percevoir une recette fiscale qui lui est due. Au terme de la signature, Jean-Fidèle Otandault a expliqué :
« La dette de l’Etat à l’endroit de la SEEG s’évalue à plus de 44 milliards de FCFA. Mais il ne faut pas oublier que cette société doit également de l’argent à l’Etat gabonais : 30 milliards de FCFA, qui entrent notamment dans le cadre de la Contribution spéciale à l’électricité (CSE) prélevée sur chaque facture d’électricité des consommateurs. La SEEG est tenue de la restituer à l’Etat. Or, depuis 2014, la société ne l’a pas reversée au Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE), et la somme due à l’Etat s’élevait à 30 milliards de FCFA. Pour ne pas étaler sur plusieurs années le paiement de la dette des 44 milliards de FCFA, nous avons choisi de ne plus réclamer l’argent qui revenait à l’Etat, et qui était dans les comptes de la SEEG. »
En signant cette convention, l’Etat renonce également à percevoir l’argent dû par la SEEG, dans le cadre des taxes auxquelles elle est soumise vis-à-vis des administrations publiques tels que les la Direction générale des Impôts, à qui la Société doit, par exemple 6 milliards de FCFA.

Qu’attendre après ce règlement ?
Après ce règlement de 30 milliards, l’Etat gabonais attend de la SEEG, qu’elle améliore ses services au profit des populations.
Depuis plusieurs mois, les habitants de Libreville et ses environs se plaignent des délestages et des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Cette situation, la SEEG l’a souvent justifiée par les dettes de l’Etat, qui ne lui permettaient plus de consentir à de nouveaux investissements.
« Nous avons fait des efforts, malgré la crise actuelle. Nous aimerions également que l’effort fait par l’Etat puisse bénéficier à la collectivité dans laquelle la SEEG exerce ses activités, notamment en matière d’investissement, en particulier dans la modernisation des outils de production et bien entendu, en ce qui concerne la préservation des emplois. La raison de la dette de l’Etat ne pourra donc plus être évoquée pour justifier les différents manquements constatés dans certains services. La SEEG n’a plus d’excuse sur pour ne pas investir au profit de la population. Nous espérons également que la SEEG s’attèlera à un meilleur contrôle dans le cadre du contrat de gestion passé avec l’Etat, il y a quelques années, qui coûte plus de 2 milliards de FCFA. Or, nous avons constaté que la SEEG a failli à ses devoirs. Des branchements électriques parallèles sont constatés dans les administrations publique, par exemple », a indiqué le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics.

Que reste-t-il à payer à la SEEG ?
Sur 44 milliards de FCFA dus à la SEEG, il reste 13,6 milliards de FCFA à payer par l’Etat. « A partir de novembre 2017, le paiement de cet somme sera effectué sur une échéance de 30 mois », a annoncé Jean-Fidèle Otandault.mois », a annoncé Jean-Fidèle Otandault.
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