Administration : Le bien-fondé d’une gouvernance améliorée

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Publié le lundi 23 octobre 2017 | Gabon Economie

© Autre presse par DR
Le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault

L’approche a été expliquée ce vendredi 20 octobre 2017, à Port-Gentil, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault.

L’objectif affiché par le membre du gouvernement à la faveur de cette sortie, ce week-end dans la capitale économique gabonaise, résulte de la volonté du gouvernement de booster le potentiel économique de cette localité du pays.

Dans ce cadre, Jean-Fidèle Otandault s’est ainsi entretenu avec le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime puis avec le maire de la commune de la ville, sur diverses questions liées, aussi bien aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs différentes fonctions, qu’à leurs projets pour la province et la ville.

C’est ensuite en sa qualité de chargé de la gestion des deniers publics et davantage d’expert du domaine, qu’il a entretenu les responsables de l’administration en fonction dans la ville, sur le projet de Loi de finances 2018, à travers un exposé.

Lequel exposé s’est focalisé sur les difficultés socioéconomiques auxquelles le pays doit faire face, et particulièrement Port-Gentil qui, selon lui, « est à la fois l’illustration et la première victime d’une économie exclusivement tournée vers la rente pétrolière ».

Pour faire face à la crise économique actuelle, le ministre d’Etat a également rappelé que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a fait du développement et du désenclavement de la province de l’Ogooué-Maritime une affaire personnelle. «Cela s’est traduit ici par la construction de nombreuses infrastructures ; qu’il s’agisse de l’aéroport, du nouveau Stade Michel Essonghe, des travaux routiers, de l’amélioration de la desserte en eau et le renforcement des capacités de production en électricité », a-t-il signifié.

En clair, selon Jean-Fidèle Otandault, la sortie de crise dans l’Ogooué-Maritime et partant dans tout le pays, passe par l’amélioration de la gouvernance. Elle constitue selon lui, un avantage indéniable pour mieux optimiser les résultats produits par les actions de l’Etat dans le domaine des infrastructures, de la promotion des secteurs porteurs ou encore de la formation professionnelle.

«Cette crise peut être une opportunité si elle nous conduit à nous interroger sur les outils de gestion de nos administrations, sur les coûts des structures, sur l’externalisation de certaines tâches car l’Etat ne peut plus tout faire et encore moins ce qu’il ne sait pas faire », a-t-il soutenu pour mieux sensibiliser les acteurs locaux aux chantiers qui les attendent.

Toujours dans ce cadre de l’amélioration de la gouvernance, le membre du gouvernement estime que l’on doit pouvoir accélérer la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie, en multipliant les initiatives visant à prévenir des situations de risques budgétaires. Dans ce cadre, il a d’ailleurs promis d’allouer des moyens plus efficaces afin de les éviter.

Pour Jean-Fidèle Otandault les atouts de la ville de Port-Gentil sont indéniables. Sur l’échiquier économique gabonais son poids n’est plus à démontrer. «Quand la deuxième ville du pays tousse, c’est la santé du Gabon tout entier qui en est impactée.», a-il illustré.

Avant de poursuivre : «Les autorités en sont parfaitement conscientes et multiplient les initiatives afin de redimensionner le tissu productif de la cité pétrolière afin qu’elle ne soit plus très dépendante de la filière hydrocarbures qui a toujours fait sa renommée. Sans oublier les programmes à vocation sociale visant à contrecarrer les conséquences de la crise pétrolière».

Et de conclure : «Port-Gentil dispose de potentialités jusqu’ici non encore exploitées ou peu mises en avant. On peut citer parmi celles-ci son atout touristique porté par une nature exceptionnelle et ses ressources naturelles susceptibles de développer son secteur de la transformation industrielle. Mais sa principale richesse est avant tout son capital humain composé en grande partie d’une jeunesse qui n’attend qu’à être mieux impliquée dans la construction du futur de sa ville en particulier et de celui de l’Ogooué-Maritime en général».

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