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Crise centrafricaine : Appel à la remobilisation des États membres de la CEEAC
Publié le dimanche 22 octobre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Gabon Review par DR
Les chefs d’Etat et de gouvernements de la CEEAC présents le 30 novembre 2016, à Libreville, pour leur 8e Conférence extraordinaire sur la paix et la sécurité.
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La réunion extraordinaire des ministres des Affaires Étrangères des États membres de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue samedi à Libreville, a appelé les 11 pays qui composent cette organisation sous-régionale à se repositionner dans la résorption de la crise centrafricaine.

"Cette réunion nous a permis de rappeler à l’ensemble des États membres de la CEEAC qu’il était important que la sous-région elle-même se remobilise et trouve de nouvelles ressources pour continuer des efforts de paix et de réconciliation en Centrafrique. L’union africaine (UA) a mis en place une feuille de route. Le Gabon est bien-sûr partie prenante. Il appartient donc à la CEEAC de soutenir cette feuille de route", a déclaré le ministre gabonais des Affaires étrangères et président du conseil des ministres, Noël Nelson Messone.

Toujours dans le sens de l’appel à la remobilisation, les ministres des Affaires Étrangères de la CEEAC ont également décidé de la mise sur pied d’une brigade spéciale pour appuyer la MINUSCA (Mission des Nations Unies pour la Sécurisation de la Centrafrique).

"Nous avons notamment évoqué la possibilité pour l’Afrique centrale de mettre en place une brigade spéciale qui peut, en appui de la MINUSCA, aider à rétablir la sécurité à travers le pays mais aussi à aider les efforts d’amélioration de rétablissement de la situation humanitaire caractérisé par près de 600.000 personnes déplacées", a-t-il dit.

Et pour la concrétisation de toutes ces décisions, cette réunion a appelé les États membres de "s’acquitter dans les meilleurs délais de leurs contributions financières au budget général de la CEEAC, y compris les arriérés de contributions, en vue de permettre au secrétariat général de mener à bien toutes les initiatives communautaires".

Pour le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, l’organisation sous-régionale qui fonctionne avec un budget de 10 milliards de francs CFA connaît un déficit de 35 milliards de francs CFA.

Face à cet état des choses les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC ont réaffirmé l’engagement de leurs États respectifs à soutenir la République "sœur" centrafricaine, à l’exemple de l’Angola qui a exprimé son engagement par la voix de son secrétaire d’État des relations extérieures, Tete Antonio dont le pays constitue un des grands contributeurs.

Toutes ces résolutions ont fait suite à la présentation des rapports du secrétaire général de la CEEAC et du ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane sur la situation actuelle en RCA et aux communications des partenaires invités, notamment les Nations unies, l’Union africaine, la France, les États-Unis, l’Union européenne, et la communauté Saint Egidio.

"Aujourd’hui la situation en RCA, quand bien même il y a les avancées, elle se dégrade depuis le mois de mai dernier parce qu’il y a un déplacement du conflit vers les régions qui n’étaient pas originellement frappées. Cela a occasionné les déplacements internes en créant les conditions humanitaires et une situation de non cohésion entre populations, lesquelles ont besoin d’une réponse urgente", a rappelé le ministre centrafricain.

La rencontre de Libreville se tient en prélude de l’arrivée prochaine en RCA, du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteres.

SN/FSS
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