Cent jours après sa nomination à la tête de la sécurité pénitentiaire, le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général de brigade Olivier Moulengui Mfondo, a rencontré son personnel, hier matin, à la cours d’honneur de cette institution.
Après la revue des troupes, il a, comme ses prédécesseurs, condamné l'ensemble des maux qui minent cette corporation ces dernières années. Au nombre des maux décriés figure en premier, le phénomène d'indiscipline qui, selon lui, a atteint des proportions inquiétantes. Ce qui, a-t-il dit, pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur les nouvelles promotions et davantage sur l'image de ce corps.
À cela s'ajoute l'absence de cohésion entre agents. "Il n'y a qu'à regarder lors des moments de recueillement à la disparition d'un frère d'arme, personne n'y prend part", a ajouté l'orateur. Non sans dénoncer l'insubordination des agents vis-à-vis de leurs supérieurs hiérarchiques. Tout comme les absences injustifiées au travail. "Je voudrais donc rappeler ici que ces maux qui minent au quotidien le fonctionnement de notre corps doivent, dès à présent, s'arrêter pour laisser place au travail et rien qu'au travail” , a recommandé, d'un ton ferme, le commandant en chef.