La capitale provinciale de la Ngounié devrait accueillir du 21 au 27 avril prochain, la 30e édition de la coupe interclubs du Gabon avec l’enjeu principal de déterminer deux clubs masculins et féminins pour la prochaine coupe africaine. S’ajoute à cette compétition le 17e trophée Pierre Claver Manganga Moussavou. Des chocs au sommet sont en perspectives, notamment avec le Cameroun, invité pour la seconde fois. C’est dans ce contexte que la présidente de la Fédération gabonaise de handball (Fegahand) dresse les grandes lignes de la randonnée sportive au bord de la Ngounié.
Gabonreview : Quel est l’enjeu de la coupe de Mouila ?
Nicole Assélé : Il n’y a pas d’enjeux en tant que tel. Ce sont deux compétitions statutaires de la fédération qui permettent d’obtenir les champions qui vont représenter le Gabon dans les compétitions africaines, notamment la coupe d’africaine de vainqueurs de clubs. Et ça nous permet aussi de préparer nos champions qui doivent aller dans compétitions africaines d’avoir des matchs dans les jambes avant cette échéance.
Combien de clubs vont participer à cette coupe interclubs et d’où viendront-ils ?
Une vingtaine de clubs vont participer à la coupe de Mouila. L’Estuaire et L’Ogooué-Maritime se taillent la part du lion avec 6 clubs donc une douzaine d’équipes. Ce qu’il faut additionner aux deux clubs par province : en tout 14 formations. Ce qui nous donne un chiffre de 26 clubs, soit 26 équipes x 16 joueurs = 416 athlètes à gérer pendant une semaine de compétition sans compter les encadreurs techniques et les autres délégations.
Combien de joueur par équipe?
Il n’y a pas assez de places, le maximum qu’on demande, c’est que chaque équipe doit amener 16 joueurs.
Est-il prévu d’avoir un invité d’honneur ?
C’est toujours le Cameroun qui est l’invité d’honneur, parce qu’il y a la route à coté et c’est facile de venir. Nous attendions normalement l’équipe junior de la Hongrie cette année. Mais c’est seulement la semaine dernière qu’ils ont décommandé, parce qu’il y a eu un réaménagement du calendrier dans leur pays. On va toujours avoir nos frères de Cameroun et nous aurons la paire arbitrale ivoirienne qui a une touche internationale.