Entamées il y a un peu plus de deux semaines, les discussions entre la délégation de l’Union européenne et le gouvernement gabonais se poursuivent avec comme point essentielle la crise née de l’élection présidentielle du 27 août 2016. A l’ordre du jour de la session qui s’est tenue le 17 octobre dernier, la question sur la situation des droits de l’Homme dans le pays.
Ces discussions qui rentrent dans le cadre du Dialogue Politique Intensifié (DPI) initié par l’Union européenne et les autorités du pays ont été l’occasion d’échanger sur la situation des droits de l’Homme. Cet élément constitue effectivement un des piliers de l’Accord de Cotonou. En effet, l’article 9 dudit Accord précise que «les parties s’engagent à promouvoir et protéger toutes les libertés fondamentales et tous les droits de l’Homme, qu’il s’agisse des droits civils et politiques, ou économiques, sociaux et culturels».
Au cours de la réunion, la délégation européenne a «insisté de nouveau sur la nécessité et l’importance de faire toute la lumière sur les violences post-électorales de 2016», qui selon le communiqué rendu public au sortir de ces échanges demeure «un passage obligé afin de rétablir la réconciliation entre tous les Gabonais et de garantir la stabilité durable du système démocratique».
Il était également question de réitéré l’appel lancé par le parlement européen dans sa derniere resolution pour l’ouverture d’une enquête indépendante sous les auspices des Nations Unies afin de faire toute la lumière sur les violations des droits de l’Homme intervenue lors de cette crise.