Contrairement à ce qu’aurait laissé penser la sortie d’Eloi Nzondo du Centre des libéraux réformateurs (CLR), à savoir le désamour entre le président dudit parti et le cadre sortant, pour Jean Boniface Asselé il n’en est rien. L’homme, dont le parti est membre de la majorité présidentielle, s’est exprimé au terme de la réunion de concertation qu’il a eu avec son bureau directeur, le week-end écoulé.
C’est de manière sereine que celui qui fait dans le même temps office de mentor politique de l’ancien ministre du Travail a affirmé qu’après avoir été informé par le concerné de son départ, il lui a lui-même donné son onction. « Il reste avec nous. Il est venu me voir, il a discuté avec moi. Il est venu voir ma femme, nous avons dit on te donne l’onction de partir », a-t-il confié.
S’il a par ailleurs révélé la possibilité pour Eloi Nzondo de travailler à plein temps au côté du président de la République, Jean Boniface s’insurge contre le fait que le sujet suscite tant d’attention, alors que lui-même n’en parle pas. « Personnellement, je ne pense pas que ça doit faire l’objet de beaucoup de réunions pour rien du tout », a noté Jean Boniface Asselé.
Concernant l’avenir de sa formation politique, le président du Centre des libéraux réformateurs a affirmé que le parti se porte bien et prépare sa rentrée politique qui aura lieu en novembre. Un évènement qui sera marqué par la réouverture du siège du parti reconstruit, le choix des candidatures pour les élections de 2018 et la réorganisation du comité directeur du parti et des structures de base.